


-Ce que dit l'écorce
-Nicolas Lévesque et Catherine Mavrikakis
-Éditions Alias, Groupe Nota Bene, 2019
-276 pages
-Récit, essai, peau, physique, psychologie
*Je tiens à remercier les Éditions Alias et le Groupe Nota Bene pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Les auteurs nous présentent un essai qui va mettre en sujet central, la peau. C'est un recueil d’une vingtaine de textes portant sur l’aspect physique de la peau, les marques sur la peau, l’esthétique, la mort ou encore la détérioration de la peau. Les textes reflètent une réflexion sur les dimensions différentes des épidermes et des textes. Les auteurs ont composé des textes qui ne sont pas signés, mais en on vient au cours de la lecture à différencier celui ou celle qui a écrit ses mots. L’écorce leur a parlé, c’est leur lien de connexion, leur espace de création, c’est le résultat de la gestation, voilà d’où l’émotion, les mots et la sensibilité sont nés.
Catherine Mavrikakis est une écrivaine et Nicolas Lévesque est un psychologue, chacun va puiser dans son expérience pour alimenter ses textes. La lecture de recueils est intéressante par sa diversité, sa multiplicité, et sa portée humaine. Ce que j’ai adoré, c’est la facture intime, personnelle et vraie qui fait de cet ouvrage, son unicité et son réalisme. Une lecture qui est à faire afin de vivre l’expérience de la sensibilité quand se rencontrent les lettres et la psychologie.
Résumé :
À la fois récit et essai, chacun des vingt-cinq textes de cet ensemble fluide, fait de séquences et de changements de tons, de style et de forme, explore librement ce qui affleure à la peau : le vêtement, le tatouage, les soins, l’amour, la maladie, etc. Cette diversité touche avec justesse les multiples dimensions de la vie, de l’enfance à la mort, puis au deuil, à travers la réflexion et les fragments autobiographiques.
Des écritures vivantes, vibrantes. Une expérience de lecture unique.