-Premier Quart
-Véronique Sylvain
-Éditions Prise de Parole, 2019
-90 pages
-Recueil de poésie, Le Nord, thèse, relation, identité féminine, image corporelle
*Je tiens à remercier les Éditions Prise de Parole et Véronique Sylvain pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Quelle belle œuvre que nous présente Véronique Sylvain avec ce recueil de poésie, ces poèmes nous parlent du grand Nord, pas seulement de ça, c’est la trame de fond. On ressent bien le besoin de connexion entre cette femme, l’identité et la nature. Ce qui m’a plu dans ce recueil, c’est l’intimité qu’installe la poétesse dès le début, elle a le talent de nous présenter des sentiments, des impressions, des désirs, tout en y ajoutant un paysage adapté.
J’ai tellement aimé lire les poèmes de Véronique Sylvain, puisque je me suis retrouvé à quelques endroits dans l’introspection, dans les sentiments, dans la solitude, mais surtout dans cet amour qui dégage ses textes de la nature et des mots. Ce recueil est très intéressant et peut être lu par n'importe qui, puisqu'il est facile à lire.
Résumé :
Un amas de métaux obscurs recouvre le côté droit de ma tête. j’en extrais mes idées les rends malléables les fais fondre avec le réel. Dans Premier quart, la poétesse revisite le Nord, lieu de sa naissance, à travers le voyage et les souvenirs. Au long de son parcours, elle tentera de comprendre les drames et réalités à l’oeuvre dans le rude climat nordique. Elle sera ainsi ramenée à ses propres combats, à la solitude, à la tristesse, à l’angoisse, et à l’hiver qui invite à l’introspection. La nature et l’écriture lui permettront d’inscrire sa quête dans un vaste héritage familial et littéraire. Ce premier recueil de Véronique Sylvain tisse la nordicité en contrepoint d’une identité féminine et urbaine. Il s’inscrit dans la lignée de poètes établis (Robert Dickson, Patrice Desbiens, Michel Dallaire, Gaston Tremblay) et émergents (Sonia-Sophie Courdeau, Daniel Aubin) ayant contribué à forger l’esthétique poétique du Nouvel-Ontario.