*L'EMPALEUR DE SUDBURY* Mel Parker* Les Éditions de l'Apothéose* par Lynda Massicotte*

-L'empaleur de Sudbury

-Mel Parker

-Les Éditions de l'Apothéose

-366 pages

-Policier, enlèvement, jeunes filles, meurtres, prédateur sexuel,  québécois

*Merci à Mel Parker pour ce service de presse*

*Les Éditions de l'Apothéose*

*Mel Parker, auteure (FB)*

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!

Deuxième roman de Mel Parker que je lis, et wow ! Quel coup de cœur que ce roman. J'avais beaucoup aimé Engrenage, mais je crois que celui-ci est encore meilleur.
Dans cette lecture, pas d'attente, on saute à pieds joints dans l'histoire, et on fera la connaissance dès le départ avec l'empaleur de Sudbury. Un monstre, sans hésitation, qui se complaît à enlever, violer, torturer et tuer des jeunes filles, et surtout, ce n'est pas qu'une victime, mais des dizaines de victimes qu'il appelle ses petites chenilles. Pour comprendre cette expression, c'est en lisant que vous aller saisir le sens de ce petit mot doux qu'il donne à ses victimes.
Mais tout ne va pas comme sur des roulettes pour ce prédateur, presque pris sur le fait, il devra abandonner une de ses proies, et à partir de ce moment tout ira de mal en pis pour lui, mais ça, c'est sans compter sur l'esprit tordu de ce prédateur.
Ce sont les policiers Christopher Wright et Martin Stevenson, une équipe que j'ai adoré en passant, qui seront chargés de l'enquête, chose délicate, surtout pour Christopher, dont la sœur a été tué il y a une vingtaine d'années, et le coupable n'a jamais été arrêté.
Sans vouloir trop en dire, je peux au moins vous dire que l'enquête se complique avec des faits nouveaux qui se présentent. Un autre enlèvement, une jeune fille enlevée qui réussit à s'enfuir et sauver la vie d'une petite fille, mais ça ne s'arrêtera pas là, et je peux même dire que ça ira de pire en pire. Bon, je n'en dis pas plus sur l'histoire, parce que sinon je vais vendre la mèche et je ne veux pas.
Une histoire horrible, qui nous tient en haleine, du début, et ce, jusqu'à la dernière page. L'auteure m'a fait passer par toute une gamme d'émotions, la peur, la colère contre ce monstre, la tristesse pour ces jeunes filles, et pour les parents qui apprennent le décès de leur enfant. D'un autre côté l'agent Christopher, qui a de la difficulté à gérer tout ça, ses problèmes de couple, là également l'auteure nous fait ressentir les émotions et les sentiments que vivent Christopher et sa femme Emily. Et puis finalement un suspect est arrêté, mais attention, l'horreur ne s'arrête pas là, avec cette arrestation, bien loin de là. L'auteure nous offre un rythme soutenu, pas de temps mort, mais au contraire des rebondissements terribles qui donnent des frissons. Elle sait nous garder dans l'histoire, et ce, jusqu'au point final. Même quand on pense que tout est réglé, et bien non ça ne l'est pas du tout. Le dénouement est à vous jeter par terre et on referme le livre avec un gros ''ouf''.
Je vous recommande fortement de faire connaissance avec cette auteure Mel Parker, qui possède un beau talent, accrocheur et captivant, une imagination sans limite. Une histoire qui va vous happer jusqu'au plus profond de vous-mêmes... Qui vous prendra aux tripes et que vous n'oublierez pas de sitôt ! Coup de coeur indéniable pour ce deuxième roman de Mel Parker. Et un petit plus, la couverture est sublime.

Résumé :

Sudbury, petite ville ontarienne prospère. Une petite ville parmi tant d’autres située au nord des Grands Lacs canadiens. Mais à l’insu de tous, se cache un prédateur sans précédent, un monstre insoupçonné qui se délecte de violer, torturer et empaler des jeunes filles à peine sorties de l’enfance. Durant plus de deux décennies, il n’a laissé aucune piste, ni même un seul petit indice, aussi insignifiant soit-il, jusqu’à ce que par un malheureux hasard, il doive abandonner le corps horriblement mutilé d’une adolescente en pleine forêt. Bouleversés par la nature du crime, les policiers Christopher Wright et Martin Stevenson plongeront au cœur d’une enquête qui tanguera vers un véritable maelstrom juridique d’injustice. Quitte à tout perdre, viendra alors pour Christopher une obsession maladive de retrouver et de faire enfermer celui que l’on surnomme désormais l’Empaleur de Sudbury. Si seulement la justice pouvait commencer à raisonner au lieu de résonner…

147 victimes

Un assassin et un massacre qui est loin d’être terminé.