



-La mort habite ici
-Laurence Caron-C.
-Les Éditions Hash#ag, 2019
-84 pages
-Recueil de poésie, le deuil, l’amour, l’éloignement
*Je tiens à remercier les Éditions Hash#ag et DOLA communications pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!
Quel recueil innovant que je viens de terminer. Une poésie décapante remplie de beauté que je trouve écrit avec une nudité, un dévoilement et une sensibilité qui touche le lecteur en plein cœur. Ce recueil dégage l’humilité et la nostalgie, et ce qui est le summum de cette lecture, c’est de découvrir l’être qui se cache derrière la devanture.
Laurence Caron-C. a une plume sensible, honnête et branchée. Laurence Caron-C. est capable de nous dépeindre des situations, des émotions, des moments intenses, son écriture partage la douleur et l’espoir de la différence. On sent bien que l’opposition a sa place au cœur de sa poésie entre l’amour et la mort, on va direct à l’essentiel.
Ce recueil est tellement beau que je dois vous avouer que c'est un coup de cœur que je vous recommande.
Résumé :
Aux prises avec le deuil de sa grand-mère et avec l’absence de son·a nouvel·le époux·se demeuré·e à Québec, le·a poète·étesse relate son expérience de travail en tant que professeur d’arts plastiques dans le Grand Nord. La violence et l’immensité du paysage accentuent le sentiment d’isolement qu’iel éprouve dans cette communauté, tandis que son bonheur conjugal se déploie dans une grande solitude. Son écriture sobre, d’une grande sensibilité, est marquée par l’impossibilité de réconcilier deux visions du monde, émanant de deux incarnations différentes de l’Autre : la communauté Nunavimmiut, dont les drames se lisent en arrière-fond des scènes domestiques et des déclarations amoureuses qui ponctuent la vie quotidienne de le·a poète·étesse, et la communauté trans à laquelle appartient le·a conjoint·e absent·e.