

-Les Vierges de Mazamet
-Christine Machureau
-Les Éditions du 38, 2019
-339 pages
-Roman policier, historique, thriller, enquête, polar
*Je tiens à remercier les Éditions du 38 pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Ce roman vous envoûte, il est impossible de le mettre de côté. C’est une intrigue qui nous tient en haleine du début jusqu’à la fin. La disparition de ses fillettes ne peut laisser aucun lecteur, froid, pour ma part, je me suis investi dans cette enquête à la recherche de la vérité.
Une histoire qui se déroule à l’époque de Bonaparte, une époque très inconnue qui est riche en rebondissements, Christine Machureau a créé un magnifique roman policier d’époque. Il faut comprendre que la police de cette époque est lié à la politique ce qui permet au gouvernement d’avoir le pouvoir de punir et sévir les membres de la population pour différents chefs d’accusation. Phoebus Vernet, nommé le commissaire, vivra des difficultés lors de son entrée dans sa fonction de commissaire général, et il fait de son cheval de bataille les multiples enlèvements qui se produisent au sein de Mazamet.
Arrivera-t-il à mettre fait à cette épidémie de disparitions ?
Le nouveau commissaire aura un énorme boulot à faire.
La plume de Christine Machureau se lit très bien, cette auteure permet de mettre en scène des époques de l’histoire française en mêlant une bonne enquête qui nous captive, qui est haletante et qui maintient le rythme du début jusqu’à la fin.
Une lecture que je recommande aux amateurs de policier, de thriller, de romans historiques, etc.
Résumé :
Les habitants de Mazamet sont aux abois. Des fillettes disparaissent à intervalle régulier sans que personne n’y puisse rien. Pas de cadavres, pas d’indices, pas de témoins.
Le Roi est mort, vive l’Empereur !
Dans cette époque interlope qui nous mènera jusqu’à la Restauration, la police est une police politique d’abord. Il est un homme, Phœbus Vernet, qui se penche sur la société et louvoie entre Fouché et Talleyrand.
À l’occasion d’un retour dans sa ville natale, il comprend que la population est laissée à l’abandon face à la masse des brigands, des « chauffeurs », des déserteurs et des réfractaires qui ne trouvent d’autre ressource que de rançonner les paysans de la plus atroce façon.
Nommé Commissaire du Consulat, puis Commissaire Général, il décide d’arrêter cette hémorragie d’enlèvements.
Où sont les jeunes filles ? Pourquoi ? Qui ? Sans cadavre et sans demande de rançon, l’enquête ne progresse pas.
Phœbus s’apercevra que ces atrocités le concernent de près.