


-Un automne noir
-Florian Olsen
-Éditions Tryptique, 2020
-264 pages
-Roman policier, enquête, ancien dossier, souvenirs
*Je tiens à remercier les Éditions Tryptique et le Groupe Nota Bene pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
On se retrouve au sein du Vieux-Hull où plusieurs femmes ont été assassinées. Quelques années ont passé, quand Estara Villeneuve, chercheuse en sociologie, va décider d’écrire sur la panique qu’a créé ces meurtres sur la population, les tensions, les craintes et les répercussions de ces crimes ont soulevée.
Elle va relire les rapports de police, faire des rencontres avec le sergent chargé de l’enquête, fouille dans ses propres souvenirs. Plus, elle avance dans sa recherche, elle s’aperçoit que peut-être l’enquête a négligé, certains éléments n’apparaissent pas dans les dossiers qui lui semblent importants.
Ce récit est écrit en deux temporalités, l’année des meurtres et aujourd’hui durant l’enquête d’Estara Villeneuve, on va assembler les éléments un à la fois, ce qui va nous tenir en haleine du début jusqu’à la fin.
C’est une bonne histoire policière, un terrain d’enquête intéressante, c’est un roman qui rivalise bien avec un polar. La plume de Florian Olsen nous captive, la formule des deux temporalités est très intéressante. Je recommande cette lecture à tous les amateurs de bons romans d’enquêtes et je vais suivre cet auteur puisqu'il signe son premier roman, il promet avec cette histoire bien ficelée.
Résumé :
L’Automne noir. Celui des meurtres de ces jeunes femmes qui ont secoué Hull en pleine course à la mairie. L’automne des politiciens sans scrupules, des barons de la presse et des radios poubelles. L’automne où Estara Villeneuve a enterré sa jeunesse et où Sophie Viau a peint son dernier tableau. L’automne qui a fait dérailler la carrière du sergent-détective Nasir Hassan et durant lequel le reporter vedette Alexandre Aster a tout remis en question. Chacun, à sa façon, cherche la vérité de cette saison qui a bouleversé la région. Les ténèbres, jamais loin, y sont peut-être pour quelque chose. À bien y penser, la frontière entre la surface de la réalité et nos angoisses souterraines est poreuse, très poreuse. Un automne noir pose un regard lucide, tranchant, sur les discours haineux, sur l’immigration et sur le passé sombre des villes ouvrières.