-La colline du Corbeau
-T1 : Le château Ravenscrag
-Sylvie Gobeil
-Les Éditeurs Réunis
-384 pages
-Roman historique, immigrant écossais, mariage, famille, château, destin, québécois
*Merci aux Éditeurs Réunis spécialement à Vanessa pour ce service de presse*
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Un roman historique qui se démarque par son détail et son contenu juste et précis. Nous découvrons les familles riches qui ont contribué à faire de Montréal une ville importante, telle que Molson, Redpath, Allan et bien d’autres. Par curiosité, j’ai fait mes petites recherches pour constater que le nom des personnages Allan était réel et non-fictif, ils ont bien contribué à l'évolution de la ville en construisant hôtel, Banque et bateau. Nous allons suivre la famille Allan sur trois générations. Cette histoire débute en 1826, en Écosse, nous allons suivre le parcours de Hugh, enfant bien-aimé de Jean et Alexander Allan. Celui-ci, ayant beaucoup d’ambition voit déjà son garçon Hugh suivre ses traces et un jour prendre la relève de son importante compagnie maritime l'Allan Shipping Line. Pour parvenir à réaliser ceci, il prend la décision d’envoyer Hugh étudier au Canada, même si sa femme n’est pas d’accord, à cette époque la femme n’avait pas le droit à son opinion. Tout se déroule très rapidement, naissances, mariages, décès aucune longueur, le rythme est rapide. En 1944, Hugh va épouser Matilda âgé de 16 ans alors que lui en a 34. Un départ difficile pour elle qui n’est pas en amour avec son mari, mais vous aurez vite deviné, qu’elle a changé son fusil d’épaule puisqu’il y a eu 12 enfants issus de cette union. Les affaires prospèrent, Hugh est très heureux, l’argent n’est pas un problème, mais sa femme perd de son enthousiasme. Il fait bâtir une maison énorme à Montréal qu’il va nommer le château de Ravenscrag qui veut dire la colline du corbeau. Malgré cela, Matilda se sent bien seule car Hugh est tellement absorbé par son travail qu’il en oublie d’être présent pour sa femme et ses enfants. D’une génération à l’autre, on s’aperçoit que l’hérédité caractérielle est bien évidente du côté des Allan. Ceci n’est que le début d’une belle histoire enrichissante de Montréal. Une histoire captivante, on vogue d’un chapitre à l’autre sans se douter qu’une vague peut surgir sournoisement et laisser un voile de tristesse sur la vie des Allan. Ce premier tome se termine en 1956, je suis curieuse de découvrir ce que l’auteur réserve à Lady Allan et Sir Hugh Montagu, je vais patienter jusqu'à la sortie du deuxième tome pour découvrir leur avenir.
Résumé :
1826. Après un long séjour en mer, Hugh Allan, un jeune Écossais, met le pied à Montréal pour la première fois. Il y est envoyé par son père, le propriétaire de la Allan Shipping Line, lequel place en ce fils préféré ses espoirs de fortune et d’expansion. Devenant bientôt un industriel prospère, le nouvel arrivant épouse Mathilda Smith, femme aussi réfléchie que gracieuse, avec qui il aura treize enfants. Mais si Sir Hugh fait construire une somptueuse villa pour les siens, cette confortable résidence sise aux abords du mont Royal est surtout habitée par son absence. La maîtresse des lieux et ses petits héritiers doivent ainsi se satisfaire de la compagnie de leurs invités de marque. Alors que membres de la royauté et autres personnalités de passage continuent de loger au domaine Ravenscrag, ses occupants ne cessent pourtant d’aller et de venir au-delà de ses portes. Car pour la descendance du magnat des transports, les voyages changent tout. Et, avec la guerre qui approche, cette réalité sera plus vraie que jamais… Ayant déployé dans De tendres aspirations et Lady Lacoste son talent pour redonner vie à des figures méconnues de l’histoire québécoise, Sylvie Gobeil présente ici le récit fascinant d’une famille d’origine écossaise qui s’est démarquée dans le Montréal du XIXe siècle.