

-La fin
-Face A : La malveillance
-Marius William
-Éditions Librinova, 2020
-573 pages
-Roman psychologique, folie, sexualité, obsessions, relations amoureuses
*Je tiens à remercier l’auteur Marius William pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Je viens de terminer ce roman de Marius William, et je peux affirmer que ce récit est touchant, émouvant, troublant aussi. L'auteur nous emporte au cœur de la vie de William, un homme trentenaire, qui vit plein d'expériences différentes, qui viennent solidifier l’univers, et les événements qui se présentent à lui. Une histoire qui va toucher le lecteur, remplie de sensibilité. William va nous raconter ses déboires amoureux, professionnels et personnels, il arrive à la quarantaine, il refait le parcours de sa vie.
Marius William est un auteur que je découvre, il écrit très bien, ce récit est captivant. C’est un récit qui est très ludique et explicite, les événements sont racontés sans pudeur. Les sentiments sont expliqués sans aucun tabou. Il dévoile avec des mots crus, honnêtes et cela peut même paraître vulgaire, mais pour ma part cela donne de l’authenticité et de l’unicité au récit. La fin est une histoire inusitée, unique qui peut brusquer et bousculer certaines attentes.
C'est un récit de vie original qui soulève des questions importantes sur l'amour, la folie, ainsi que l'amour qui l’entraîne dans une spirale infernale, et la façon dont on vit ou survit aux relations humaines de nos jours. C'est un roman actuel et contemporain.
L'auteur vous amène dans l'univers de William, celui qui souffre, qui demande de l'amour, qui nous relate son passé, ce qui nous permet d'entrer dans sa tête.
Un bon roman psychologique qui ose montrer un être humain normal et tourmenté.
Résumé :
La Fin est l'histoire de William, un homme de 38 ans qui souffre. Un professeur. Alors il écrit. La fin est un premier roman dérangeant, vertigineux, un roman malade, un roman en deux faces qui, brouillant nos perceptions et nos certitudes, mise sur l'intelligence et le ressenti du lecteur. Dans un style très assuré, le cocktail détonnant - et follement original - que l'a uteur a préparé mêle le récit cru, hilarant et dérangeant de la sexualité de William, la novlangue d'un capitalisme managérial éco-socio-responsable, les références d'une adolescence nineties et d'une jeunesse qui résiste à se dissoudre ; l'itinéraire passera par la série Game Of Thrones, l’Islande, la Croatie, le groupe Oasis, Stanley Kubrick, David Bowie - entre autres - le tout hanté par une Éducation Nationale aussi névrosée que les personnages qui peuplent cette quête d'un amour perdu ou (re) trouvé. En nous narrant un passé qui a ou aurait pu être vécu dans lequel les différents acteurs des irrépressibles douleurs - et espoirs - se superposent, la face A nous met face aux pièces de ce mystérieux et passionnant puzzle qu'est La Fin. La face b entraînera le lecteur au cœur du réacteur de la folie. Elle sortira lorsque l'hiver aura pris fin.