*LE MARIN QUI N'ARRIVE QU'À LA FIN* Monique Juteau* Éditions Hamac* par Martine Lévesque*

-Le marin qui n'arrive qu'à la fin
-Monique Juteau
-Éditions Hamac, 2020
-200 pages
-Roman contemporain, aventure, quête, oubli, vieillesse, mémoire

*Je tiens à remercier les Éditions Hamac pour ce service de presse*

*Éditions Hamac*

*Monique Juteau, auteure(FB)*

Le commentaire de Martine :
Un excellent roman qui est juste, humain et rempli d’intériorité. Une histoire émouvante, cette aventure dans une dynamique intergénérationnelle. Les personnages sont attachants, leur histoire marquante, cela nous démontre comment les événements peuvent compliquer ou simplifier cette vie. Plusieurs sujets sensibles sont abordés, comme le vieillissement, la mémoire et ses détours, les pertes et les moments difficiles qui se présentent à nos personnages. L’auteure a très bien dosé son humour malgré toute la profondeur de son histoire.
Suzanne m’a marqué, cette femme en perte d’autonomie, certains moments sont très touchants, tendres et en même temps cruels pour cette dame qui a toujours mené sa vie. Martine, sa fille qui va s’investir à prendre soin de sa mère, l’accompagner, la soutenir et l’aider, des moments sensibles, qui me reflètent des moments où je m’investis auprès de ma mère vieillissante.
L’auteure Monique Juteau nous permet d’entrer dans l’univers de l’aventure du roman le marin qui n’arrive qu’à la fin, une histoire contemporaine qui met l’accent sur les relations humaines, sur le partage et sur l’acceptation de soi et de l’autre. Ce roman est riche et poétique, il est agréable à lire, je vous le recommande.

Résumé :
Rémi Bergeron, au début d'une nouvelle carrière d'homme à tout faire, rencontre l'attachante Madame DB, vieille dame menteuse ou délirante. Leur relation s'intensifie et l'aventure se poursuit entre des piles de revues qui risquent de prendre le bord, un souvenir de chat obèse, un pot à cure-dents égaré et un événement important survenu en 1931. Éclate alors une galerie de personnages émouvants, ça en devient rocambolesque et savoureux. Un chassé-croisé d'aspirations, de dérives et d'instants marquants s'ensuit. À ce jeu de l'inattendu, la case de départ est la même pour tous les personnages : le mois de septembre 2011.
Le roman prend le large, va d'Ottawa à Saint-Pas-Cool à Montréal en passant par les Îles-de-la-Madeleine, Gaspé, Trois-Rivières sans ne jamais oublier d'emprunter le corridor du CHSLD de Rivière-aux-Chiens. Cette virée demeure essentiellement une quête de bonheur.