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-Ma bête
-Une bête à tuer
-Jean-François Regnier
-T1 : 178 pages, T2 : 193 pages
-Éditions Librinova
-Thriller, séquestration, psychopathe, tueur en série, homosexualité
*Merci à Jean-François Regnier pour ces excellentes lectures en service de presse*
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*Tome 1: Ma bête* Amazon FR***Amazon CA* |
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 -Ma bête psychopathe
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Le commentaire de Carole : COUP DE COEUR!
Que diriez-vous qu’on vous tende un piège pour vous kidnapper et que suite à cette séquestration, on vous mettait un collier à chien électrique pour que vous soyez soumis aux ordres d’un être complètement dérangé. C’est ce qui est arrivé à Duncan Smith qui vit paisiblement avec sa conjointe atteinte de sclérose en plaque. L'enlèvement fait par Weston Forester, passe inaperçu, car ce dernier a tout planifier. Le but de Weston est de se venger pour des situations qu’il a vécu étant plus jeune. Pour commencer, il doit faire comprendre à Duncan que c’est lui le maître et pour ce faire, il prend les grands moyens. Donc que ce soit un employeur qui l’a licencié, ou une rencontre avec un pédophile qui l’a traumatisé, Weston veut se venger. Le problème, c’est qu’il n’a pas l’audace de régler ses comptes donc il se sert de Duncan. Il prend aussi ces précautions face à sa femme qui ignore que Weston est un peu détraqué, il va la droguer à son insu. Ce roman est addictif, il nous tient en haleine du début à la fin, aucune longueur une écriture fluide bien équilibrée. Un thriller un peu noir, que l'on dévore en peu de temps et on en redemande encore.
Résumé :
Ma Bête, c'est ainsi que Weston Forrester surnomme Duncan Smith qu'il capture à Boston, sur le parking d'une station-service. Le ravisseur veut faire de sa victime le meurtrier qu'il n'a pas le courage de devenir. Weston Forrester a tous les atouts pour mener le jeu et faire de Duncan Smith un criminel. La rencontre de ces deux hommes, dans un face à face tendu, va les amener à se découvrir aux limites de leurs forces et de leurs valeurs respectives.
 -Une bête à tuer homosexualité
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Le commentaire de Carole : COUP DE COEUR!
Nous avons terminé le premier tome avec la disparition de Duncan Smith, le kidnappé, ainsi que son fils Gavin Scott et Weston Forester, le kidnappeur. On embarque dans le deuxième tome à une vitesse éclair, impossible de lever les yeux avant la dernière page. Nous nous retrouvons 8 ans plus tard. Chandler Scott, jeune ado, vit chez Bruce Wyler, le mot vivre n’est pas tout à fait adéquat, car Bruce pour protéger le jeune l’empêche de presque tout, soit d’avoir des amis ou petite amie, de faire du sport bref, il est bien traité il ne manque de rien sauf de liberté. On a même l’impression que Bruce est contrôlant et manipulateur, on doute de ses bonnes intentions. Nous allons comprendre, au fil des pages, le rôle précis de Bruce. En parallèle, il y a Duncan qui tente de se refaire une nouvelle vie en tentant d’oublier Weston son agresseur du hangar, il travaille comme jardinier et fonctionne sous le nom de Dan Smith. Tout va bien pour eux jusqu’au jour où Duncan voit qu’un écrivain sort un livre sur l’histoire de Weston Forester et Duncan Smith, un roman truffé de mensonges. Celui-ci n’a qu’un projet en tête, en finir pour de bons avec Forester. Pour cela, il faudra commencer par savoir où il se cache, car celui-ci aussi a repris sa vie en main et essaie de masquer sa vraie personnalité pour ne pas être reconnu. Tout se bouscule plus vite que notre ombre, et nous allons vivre un suspense intelligent avec des personnages imparfaits mais bien intégré dans leur histoire. On a le surdoué, l’homosexuel, le manipulateur bref, ils nous attirent tous malgré leurs défauts, sauf Weston. L’auteur a tellement bien décrit ce personnage que j’en avais presque peur. C’est certain qu’il n’y a pas de place pour l’ennui dans cette histoire, car on ne veut qu’une chose avoir la peau de Weston Forester.
Résumé :
Ça fait huit ans que Weston Forester et Duncan Smith sont recherchés par toutes les polices du monde après l'affaire du « Hangar de Newton ».
Que sont-ils devenus ?
Et si un désir de justice venait raviver un fait divers trop vite oublié ?
« Duncan se sent piégé, à nouveau piégé.
Il ne veut pas retourner vivre en autarcie, coupé du monde, déserteur, fugitif, froussard en quelque sorte.
Il pourrait se livrer à la police et tout révéler au grand jour. Grande incertitude, car sa bonne foi ne ferait pas le poids face aux mensonges que les médias avaient pu vomir jusque-là.
Non, Duncan doit agir seul et vite.
Il sait que Forester n'oublie rien, qu'il est rancunier.[...]
Il se sent comme une souris avec laquelle Forester, huit ans plus tard, continue de jouer.
Duncan le pressent tout prêt à bondir.
Comment retrouver Forester, le faire sortir de son trou ? »