

-La fabrique des bâtards
-Magnus Latro
-Librinova
-272 pages
-Thriller, enlèvement, politique, violence, enquête
*Merci à Magnus Latro pour cette lecture en service de presse*
Le commentaire de Carole :
Un roman qui nous laisse peu de temps pour respirer, autant par l’action qui s’y déroule que par le thème évoqué. La Coparpar, c’est un programme pilote gouvernemental, qui convainc les couples en attente d’un d’enfant que celui-ci ne leur appartient pas. Donc, lors de l’accouchement, on prend votre bébé, on le donne à un couple de parents qui ne peuvent avoir d’enfant, tel que les homosexuels et on vous remet le bébé d’un autre couple. On a beau se dire que nous lisons un roman et que rien n’est vrai, mais parfois nos émotions se bousculent. Dans le cas présent, Mélanie et Dylan font partie de la minorité qui ne repartira pas avec un bébé. La déprime est au rendez-vous et naturellement le jugement des gens qui vous entourent blesse. Je fais une petite parenthèse pour mentionner qu’à quelques reprises dans le texte je n’ai rien compris au mot mentionné tel que : un rebeu, des queblas, un Tune et un babtou, probablement un jargon que je ne connais pas. Donc je reviens à l’histoire, il y a un enlèvement d’enfant et tout de suite Dylan et Mélanie sont soupçonnés d’avoir enlevé leur propre enfant. Victor, le frère de Mélanie, fait sa petite enquête pour retracer son neveu Elton, il veut à tout prix remettre cette enfant dans une famille qui selon lui sera normale. On dénote beaucoup de jugement face à l’homosexualité, l’enlèvement d’Elton provoque une réaction politique hors du commun, émeutes et violences, les réactions m’ont paru exagérées. Par contre les personnages principaux tels que Victor et l’inspecteur Ledhu sont très sympathiques, ce qui adoucit un peu l’histoire. C’est un roman qui dérange autant par les propos énoncés que par la corruption politique, un fond de vérité bien décrit par l’auteur.
Résumé :
L’enlèvement d’un nouveau-né à ses co-parents déclenche une série de violences. Les forces de sécurité peinent à contenir des bandes armées. Des familles entières tentent de s’enfuir de zones urbaines qui ont fait sécession. Dans cette ambiance insurrectionnelle, les enquêteurs s’efforcent de retrouver l’enfant et d’identifier son ravisseur. Des groupes d’influence et des organisations politiques brouillent les pistes.
L’inspecteur Ledhu explore toutes les hypothèses mais son enquête lui échappe. Victor Perrodeau, son principal suspect, est pris en chasse par les hommes de main d’un magnat du porno et de sa fille, envoûtante et nocive. Les filets se resserrent autour des protagonistes de cette traque sans pitié qui traverse des territoires bouleversés.
Le fugitif qui cherche à préserver le secret de la nouvelle famille de l’enfant, doit échapper à ses poursuivants. L’enquêteur va devenir un danger et sa vie sera menacée.
Au commencement était une idée simple : partager les nouveaux-nés entre toutes les familles en désir d’enfant. Un écho à cette proposition de Yann Moix : « La vraie révolution, la vraie égalité totale, ce serait de mélanger les bébés à la naissance comme dans La vie est un long fleuve tranquille. »
La fabrique des bâtards est un thriller politique et social, l’histoire d’une traque impitoyable. C’est un roman d’aventure qui dessine un futur possible.
Êtes-vous prêts à plonger dans le monde d'après ?