


*Face A* |
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-La Fin
-(Face B : La Bienveillance)
-Marius William
-Librinova, 2020
-629 pages
-Roman contemporain, récit de vie, psychologie, réaliste, ironie
*Je tiens à remercier Librinova pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Une deuxième partie émouvante, inspirante qui est agrémentée de plusieurs références à Oasis, Game of Thrones, etc. Marius est en pleine recherche de lui, on sent qu’il se retrouve, se perd à nouveau, une belle quête vers l’amour, c’est un récit magnifique et très touchant. Une histoire qui dégage une honnêteté sans bornes. Un récit très humanisme d’une grande candeur, inédit et très intelligent qui permet de suivre le parcours d’un homme vers la découverte et la fin peut être de la souffrance qu’il porte en lui.
Ce qui me plaît dans les romans de Marius William, c’est le réaliste, la vérité, l’intériorité de ce récit qui nous renvoie à notre propre identité, et nos propres souffrances. On apprend que l’indulgence et la bonté envers soi-même, peuvent amener la bienveillance.
Je vous recommande de lire les romans de Marius William en commençant par la Face A, et pour moi, je souhaite qu’il aille nous écrire sur une nouvelle face, et cela, sans FIN.
Résumé :
La Fin est l'histoire de William, un homme de 38 ans qui souffre.
Un professeur.
Alors il écrit.
La fin est un premier roman dérangeant, vertigineux, un roman malade, un roman en deux faces qui, brouillant nos perceptions et nos certitudes, mise sur le ressenti du lecteur. Dans un style très assuré, le cocktail détonnant - et follement original - que l'auteur a préparé mélange le récit hilarant et dérangeant d'une sexualité crue, la novlangue d'un capitalisme managérial éco-socio-responsable, les références d'une adolescence nineties et d'une jeunesse qui résiste à se dissoudre ; l'itinéraire passera par la série Game Of Thrones, l'Islande, la Croatie, le groupe Oasis, Stanley Kubrick, David Bowie - entre autres - le tout hanté par une Éducation nationale aussi névrosée que les personnages qui peuplent cette quête d'un amour perdu ou (re) trouvé.
L'auteur aurait pu en rester à la fin de la face A.
Oui mais voilà.
Il fallait écrire, encore et toujours.
Sur la société, bien sûr.
Sur la musique, le cinéma, comme autant de miroirs, le sien, les siens.
Sur la série de son cœur, aussi.
À la femme de notre cœur et qui, peut-être, serait celle qui nous sauverait.
Sur la folie.
Jusqu'à la fin.