

-La petite fabrique du bonheur
-Alice Quinn
-Auto-édition
-400 pages
-Roman, feel good, drame, café, danse, Covid-19
*Merci à Alice Quinn pour ce service de presse*
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Un roman qu'il fait bon lire, qui offre une bonne trame, divertissant et surtout d'actualité.
Meryl n'a qu'une chose dans la vie : la danse. Poussée, et je dirais de façon extrême par son père qui veut en faire une ballerine célèbre, tous ses temps libres sont consacrés à la danse.
Mais la vie va en décider autrement, un accident viendra tout gâcher et surtout mettre un frein à son rêve et ses espoirs. Mais est-ce que c'était son rêve ou encore celui de son père.
Jeune adulte, Meryl vit seule avec sa mère, sa mère étant plongée dans une dépression chronique suite au départ de son conjoint. Meryl décide de prendre du recul et de s'éloigner.
Alors qu'il pleut abondamment, Amanda la patronne d'un petit café et surtout une personne qui essaie continuellement de sauver quelqu'un, que se soit un animal ou un être humain, c'est elle qui va recueillir Meryl et l'inviter au café pour qu'elle se sèche, et c'est le départ d'une superbe histoire. Comme les propriétaires du café sont à la recherche d'une serveuse, Meryl obtient le poste. Elle fera la rencontre des habitués du café. Robin, entre autres, un autre blessé de la vie, Amédée ce non-voyant, qui voit sans ses yeux les gens autour de lui.
Alors que la pandémie du Covid 19, commence à se répandre en France, certaines personnes s'inquiètent déjà, alors que d'autres et bien non, comme dans la vraie vie, je crois !
Meryl, continue à suivre ses traitements de ré-adaptation dans l'espoir de retrouver assez de souplesse pour reprendre la danse. C'est lors d'une visite au centre qu'elle fera la connaissance du frère de Robin, qui lui aussi doit suivre des traitements. Du coup, elle se rapprochera de Robin, car, et bien oui, son cœur palpite pour le taciturne Robin, qui cache un secret qui l'a amoché considérablement.
À travers les personnages on survole toute sorte de choses, la non-voyance, la violence physique, le deuil, la dépression, les handicaps physiques, les problèmes financiers sévères, la paranoïa avec le Corona virus vécu par la coloc de Meryl, l'amour, et bien sûr la COVID-19.
Les personnages sont tous attachants, chacun à leur façon, la générosité d'Amanda, le grognon Antoine, l'hyper perception d'Amédée, et il ne faut pas oublier les animaux, un chien et un chat, trop mignons que j'aimerais bien avoir. Meryl, plein de courage, une personne aux belles valeurs, et Robin, qui malgré son air à repousser tout le monde, nous donne envie de le connaître.
Un roman très bien écrit, à tel point que nous avons l'impression d'être assise au milieu de ce café avec tout ce beau monde, de participer à leurs discussions, de goûter aux crêpes et aux madeleines d'Amanda ou encore d'assister aux lectures devant auditoire de Robin.
Qui aura-t-il au bout du chemin pour Meryl ? Et bien non, je ne vous le dis pas. Je vous recommande ce roman, pour un moment de détente et de divertissement que l'auteure nous offre. Une lecture qui fait du bien et qui nous montre que la vie continue malgré tout et surtout malgré la COVID-19.
Résumé :
Meryl est une jeune danseuse brisée en plein élan par un accident.
Elle trouve refuge à La Petite Fabrique, un café fréquenté par des personnes meurtries par l’existence, en y devenant serveuse.
Elle y rencontre Robin, sportif qui cache sa blessure derrière un comportement asocial.
Une tendre histoire d’amour se tisse au fil des pages de ce roman feel-good, sous le regard bienveillant d’êtres qui cherchent à se reconstruire.
Ce récit de destins entrecroisés, tissé d’émotions, se déroule au temps du coronavirus, acteur involontaire qui s’est introduit sans prévenir dans le roman comme dans notre quotidien, avec son lot de peur et d’incertitude.
Heureusement Amanda, la patronne de « La Petite Fabrique du Bonheur » veille au grain. Avec ses goûters littéraires, elle redonne de l’espoir aux plus cassés.
Pourtant, même La Petite Fabrique est menacée!