


-Désormais, ma demeure
-Nicholas Dawson
-Éditions Triptyque, Collection Queer, Groupe Nota Bene, 2020
-178 pages
-Récit queer, dépression, sentiment, deuil, famille
*Je tiens à remercier les Éditions Triptyque et le Groupe Nota Bene pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine : COUP DE CŒUR!
Ce livre m’a plu, un coup de cœur, pour son intelligence, qui a une belle richesse et la beauté de son écriture. Un récit qui campe une poésie vraiment intimiste, on peut aussi dire que cela pourrait aussi être un essai. L’auteur Nicholas Dawson nous présente un sujet intéressant, celui de la dépression, ce mal qui va habilement décortiquer, désossé et qui justifie sa présence dans la vie contemporaine. J’ai apprécié la descente au plus profond de l’être humain afin de se connaître pour découvrir un soi qui se transforme.
Il nous présente dans ses textes une renaissance, qui a passé un processus difficile de la scarification, marginalisation, d’identification, de douleurs, de peine et e tristesse. J'ai aimé les sentiments et les coutumes qu’ils partagent de son origine chilienne, de sa famille, de ses convictions, et de son identité. On sent bien que l’auteur a connu les symptômes de la dépression et que de cet état il a combattu avec force afin de réussir à nous présenter cette œuvre si magnifique.
Il partage avec nous une belle réflexion sur le chemin parcouru jusqu’au moment où il se sent mieux, plus épanoui et plus serein. Je vous recommande ce petit livre qui apporte un agréable moment de lecture.
Résumé :
Héritier d’Ann Cvetkovich et de Gloria Anzaldúa, Désormais, ma demeure est un texte libre et libéré à propos de la dépression, dans lequel se contaminent magnifiquement la poésie en prose, l’essai littéraire, le récit de soi et la photographie. L’écriture de Nicholas Dawson transforme les mots et les images en outils de transmission puissants et pousse les genres littéraires et artistiques jusqu’à leurs ultimes retranchements. « Si les formes de la vie courante ne parviennent pas à nous rendre sensibles aux souffrances indicibles qui mènent à la volonté de s’ôter la vie », écrit l’auteur, « peut-être que les formes de l’art réussissent, quant à elles, à donner une voix, à travers nos récits, à celles et ceux qui ont péri avant nous ».
Désormais, ma demeure est l’un de ces livres d’exception qui affirment la toute-puissance de la littérature.