

-L'Homme-glaïeul
-Laurent Pinori
-Les Éditions du 38, 2020
-221 pages
-Roman d’anticipation, fantastique, suspense, biologie
*Je tiens à remercier les Éditions du 38 pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Quel départ pour un roman quand un enfant naît avec sur son pénis, un glaïeul. Nous sommes donc tombés dans l’inattendu, c’est assez surprenant comme introduction. L'homme-glaïeul est une histoire particulière et originale, dans un contexte très captivant. On est en plein thème de la mutation, Pedro que nous allons suivre à différents moments de sa vie et plusieurs personnages vont venir graviter autour de lui. On ne décrit pas chaque instant important, on pense que les autres vont guider Pedro à affronter ses secrets, mais l’enfant dès sa naissance ne va pas laisser cette malformation mener sa vie, mais bien puiser au fond de lui la force de vivre et de suivre sa destinée.
On est au centre d’un récit qui met en lumière des personnages avec leurs faiblesses et leurs forces et que tous, ont le droit d’être accepté et aimé. Les personnages sont complexes, tout en étant attachants et marquants. Tous représentent bien l’humain avec sa part d’ombre et de lumière.
La plume de Laurent Pinori est très envoûtante et chaleureuse, je sais que l’histoire débute en Amérique du Sud, mais cela ne donne pas, justice à la sensibilité et l’humanisme de cet auteur. La qualité de la plume, l’intensité de l’intrigue et le suspense bien équilibré m’ont permis de passer un beau moment de lecture tout près d’un coup de cœur. Je vous invite à lire ce roman qui mélange le mystère et le fantastique.
Résumé :
Dans un pays imaginaire, qui ressemble à s'y méprendre à l'Amérique du Sud, un enfant, Pedro, naît avec un glaïeul sur le pubis. Pendant 3 ans, le Docteur Montoyas va enquêter sur le sujet. Malgré de nombreuses lectures, des correspondances avec les plus éminents médecins du pays et les biologistes les plus renommés, Montoyas n'arrive toujours pas à expliquer scientifiquement comment une fleur avec des racines, identique en tout point à celles qui poussent en terre, prospère sur un milieu aussi peu propice que la chair d'un garçon et, qui plus est, en se passant de lumière. Le temps passe. Plus l'enfant grandit, conscient de sa malformation, plus il se coupe du monde et se promet une destinée exceptionnelle, jusqu'au jour où son génome est décodé et exploité. Et si Pedro n'était pas le seul humain-végétal ? A la limite du roman d'anticipation et de la fable contemporaine, L'Homme-glaïeul est une belle, profonde et originale réflexion sur l'évolution de l'espèce humaine.