-Mars
-Marie-Jeanne Bérard
-Éditions Tête Première, 2020
-176 pages
-Roman initiatique, condition humaine, cycle de la vie, quête, sensualité, mort
*Je tiens à remercier les Éditions Tête Première et Somme Toute Productions pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!
Je qualifierais cette œuvre d'unique, d'originale, de délicatesse et sans arrogance. Ce livre nous amène dans des sentiers que je n’avais jamais arpentés en littérature jusqu’à maintenant, il porte en lui un côté étrange et tout en étant poétique, ce qui lui donne une signature unique.
Mars, c’est l’histoire d’Anaïs qui est une femme désillusionnée par son quotidien, elle aspire à plus, à s’harmoniser avec l’Univers. Elle va devoir faire une plongée dans tous ses démons, ses manquements, ses troubles, sa mort afin d’arriver à réapprendre à vivre et accepter ce qui lui arrive.
Anaïs a l’impression de se détacher du monde matériel, d’être invisible, de ne plus voir son visage dans le miroir fait partie des symptômes de la dépersonnalisation, de la dissociation de l’identité qui est un trouble mental qui déconnecte de la réalité, afin de s’en sortir, on doit se plonger dans la réalité, rester dans le concret. Voilà le thème de ce conte audacieux, qui m’a vraiment plu. La beauté de la plume de Marie-Jeanne Bérard et les noms justes qu’elle a choisis ont tout pour me plaire, une œuvre entière qui mérite un coup de cœur.
Résumé :
Anaïs souhaiterait ne plus être Anaïs. Se départir de sa personne, se dissoudre dans l’universel. Ce qu’elle ignore, c’est le prix exorbitant à payer pour réaliser son désir. Prisonnière d’un mois de mars insurpassable, elle doit affronter ses démons qui prennent, sous ses yeux, des incarnations troublantes.
Abordant les questions de réappropriation de l’animalité et de l’embrassement de la mort, ce roman devient l’occasion d’un rite initiatique, d’un réapprentissage de la condition humaine, dans toute son horreur et sa sublimité. L’écriture fait preuve de sensualité, à la fois précise et pudique.