-Petit blanc
-Nicolas Cartelet
-Éditions Mnémos, Label Mu
-170 pages
-Drame colonial, dépression, morts
*Merci à Davy Athuil de m'avoir donné l’opportunité de lire ce livre en service presse*
Le commentaire de Cathy :
Accompagné de sa femme et de sa fille, Albert Villeneuve part sur l'île de Sainte Madeleine.
Arrivé sur place, après un voyage très difficile, l'homme va voir s'envoler ses espoirs d'obtenir des terres où il espérait cultiver le café.
Désabusé, perdu, frustré, Albert va sombrer dans l'alcool et va se faire un ennemi, le sergent Arpagon.
Lors de sa fuite, il va rencontrer une aide inattendue, va-t-il retrouver la paix au fond de son cœur ?
L'époque de la colonisation nous est bien présentée dans ce roman, l'homme blanc qui part à la recherche de terres afin de s'enrichir au détriment des autochtones.
Le voyage que vit Albert est décrit d'une telle façon qu'il m'a été facile de me représenter l'horreur de ce qu'il vivait.
L'homme sombre dans la folie, cela m'a été très difficile à supporter.
L'auteur a une très belle plume, l'ambiance de ce roman est sombre, dure, certains personnages font preuve de cruauté difficile à imaginer à notre époque.
Un moment de lecture percutant.
Résumé :
L'espoir de trouver meilleure fortune ailleurs.
Albert Villeneuve s'embarque pour un long voyage vers les colonies avec sa femme et sa fille. Il accoste seul à Sainte-Madeleine, son moral et ses espoirs noyés loin derrière lui. Commence alors une nouvelle vie, faite d'alcool, de mensonges et de frustrations. Piégé sur cette île devenue prison, Albert fuit la folie vengeresse du sergent Arpagon et cherche, sur la route du café, un semblant de paix intérieure.
Petit Blanc est un conte cruel et onirique sur l'absence et les espoirs perdus. Nicolas Cartelet nous révèle la face cachée des cartes postales et de leurs couleurs chatoyantes.