-Café Sarajevo
-Josip Novakovich
-Éditions Hash#ag, 2020
-211 pages
-Recueil de nouvelles, déracinement, exil, animaux, immigration, café
*Je tiens à remercier les Éditions Hashtag et DOLA Communications pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Recueil qui nous présente des nouvelles très intéressantes. Ce sont des nouvelles, ce sont des révélations, c'est des histoires drôles, que demander de mieux. L’écriture est prenante, teintée d’humour et profonde par moments. L’auteur écrit avec chaleur et curiosité, il nous raconte avec un regard d’observateur.
Des histoires de chats, de moutons et de chiens avec des gens qui sont très bien caractérisés. Un beau mélange de mélancolie, de tristesse, de désespoir, de joie, d'exubérance ivre, d'amitié, d'intelligence, de rire. Ce livre a tout pour plaire.
Résumé :
Dans ce recueil de nouvelles, Josip Novacovich renoue avec des thèmes qui ont fait sa renommée à l’international : l’exil, le déracinement, l’absurdité de la guerre. À la différence des œuvres qui abordent habituellement ces thématiques, les immigrants de Josip Novakovich vivent le rêve américain à l’envers. Les personnages, alter-ego de l’auteur, étudient aux meilleures universités, passent leur temps à cultiver des loisirs et se moquent des riches qui s’échinent au travail. Les animaux qui figurent au centre de plusieurs nouvelles, un rat, un bélier, un chien, des chats constituent autant d’échos à l’existence de l’auteur, dépourvue de toute obligation et contrainte sociale. Dans le pays de toutes les possibilités, les animaux et les immigrants sont les seuls êtres à jouir d’une véritable liberté.
D’un ton acide, provocant le rire à chaque tournure de phrase, Café Sarajevo brosse un portrait sans complaisance de l’exil, du rêve américain et de la nostalgie du retour. L’œuvre originale, Tumbleweed, a été finaliste au Prix Scotiabank Giller en 2017.