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-Le pays du bout du fleuve
-Tome 1 : Un saut vers l'inconnu
-Tome 2 : Les tiroirs secrets de Jeanne
-Tome 3 : Au gré du vent
-Sylvie Gobeil
-Éditions Coup d'Oeil
*Merci aux Éditions Coup D'Oeil, spécialement Gabrielle Brouillard Sylvie Gobeil, pour ce service de presse*
*Amazon CA*Tome 1***Tome 2***Tome 3* |
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-Tome 1 : Un saut vers l'inconnu -200 pages -Saga historique, famille, nouveaux colons,arrivée, ville de Québec |
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Il n'y a pas de mot pour décrire mon sentiment envers cette lecture, c'est encore plus gros qu'un coup de cœur !
Dans le premier tome, nous sommes en 1665 et on fera la connaissance de Jean Gobeil et de sa femme Jeanne.
Jean a envie de partir pour la Nouvelle-France, et comme Jeanne l'aime plus que tout, elle le suivra avec les enfants pour cette nouvelle vie.
La traversée jusqu'au Nouveau Pays, prendra 9 semaines, et croyez moi, ce n'était pas un bateau de croisière, loin de là. La vie n'a pas été facile à bord, maladie, tempête, mais aussi des amitiés qui se créent, des regrets, de l'ennui déjà des personnes qu'on a laissé en France.
Une fois au Québec, encore là ce ne sera pas parti facile, l'installation est synonyme de grosses labeurs, autant pour l'homme que pour la femme, qui elle, également, se retrouve enceinte à tous les deux ans. La vie est dure, pas habitués aux températures froides de la Nouvelle-France, le moral s'en ressent, mais la vie continue avec ses hauts et ses bas, avec l'arrivée des nouveaux enfants, il y aura d'ailleurs plusieurs filles avant que Jean connaisse enfin le bonheur d'avoir un fils.
Les personnages sont très attachants, Jeanne, je l'ai sentie comme une amie, avec qui j'aurais aimé jasé, Jean lui de son côté, un excellent mari et un travailleur sans fatigue, ce qu'il a à faire, il le fait. Ce couple s'aime plus que tout, et Jeanne est prête à beaucoup de sacrifices et beaucoup de courage pour encourager son homme dans ses idées. En avançant dans la lecture, on s'attache à tout le monde, Jeanne, Jean, les enfants, Marie, Catherine, Angélique, et tous les autres. J'ai eu froid avec eux sur le pont de glace, j'ai pleuré avec eux quand un malheur frappait, j'ai dansé et ri avec eux quand ils faisaient la fête, en fait, j'ai adopté ces personnes comme s'ils étaient maintenant de ma famille.
Impensable de réaliser le travail énorme de Sylvie Gobeil pour la rédaction de cette trilogie, parce que non seulement, elle nous offre une histoire sublime, mais en même temps elle nous rappelle les faits historiques de cette époque. Je ne vous cacherais pas que j'ai versé quelques larmes à certains moments dans ma lecture, et j'étais trop triste de les laisser, mais par chance, je vais poursuivre immédiatement avec le 2e tome... Et je vous en reparle !
Résumé :
Un après-midi de juin 1665, une foule fébrile s’amoncelle près du navire amarré au port de La Rochelle. La journée est ensoleillée et l’équipage prépare le bateau. L’embarquement commencera dans quelques instants. Jean Gobeil, enthousiaste à l’idée de faire la traversée jusqu’en Nouvelle-France, est déjà prêt à monter à bord. Toutefois, sa femme Jeanne, inquiète, surveille furtivement ses enfants. Ce saut vers l’inconnu l’effraie, mais elle y a consenti par amour pour son homme.
Après neuf semaines en mer, la famille débarque à Québec avant de s’installer à Château-Richer. Mais pour ces nouveaux colons, tout est à construire. L’été, les hommes et les femmes s’épuisent à la culture et au défrichement des terres. L’hiver, le fleuve gelé et la neige à perte de vue isolent les habitants accablés par le froid. Comment les Gobeil parviendront-ils à s’adapter à ces conditions difficiles ? Réussiront-ils à s’installer définitivement dans leur pays d’adoption sans peine ni douleur? Dans ce premier tome palpitant, l’auteure insuffle une vie aux gens modestes et courageux qui ont bâti la Nouvelle-France.
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-Tome 2: Les tiroirs secrets de Jeanne -224 pages -Saga historique, famille, Île d'Orléans, deuil, ferme |
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
À la fin du premier tome, je vous avais bien dit que je vous en reparlerais, et bien me voilà !
Dans ce deuxième tome, c'est autour des enfants Gobeil que la vie va tourner.
Les huit enfants Gobeil sont maintenant tous adultes, et chacun vit sa vie comme il le peut.
Alors que certains comme Marie, épouse un homme de terre comme sa famille, Catherine elle, de santé fragile, n'aspire pas au mariage elle rêve à autre chose, et puis Angélique, placée chez des gens de la ville comme bonne, pour elle pas question d'un retour à la terre, non merci. Et les garçons eux, Barthélemy, lui rêve de la terre familiale, et puis Laurent lui, voudrait bien voyager, aller en France, et les autres filles qui elles aussi ont commencé leurs vies ailleurs que sous le toit familial.
Mais c'est la vie, avec l'une qui ne veut pas d'enfant, et l'autre qui s'inquiète pour les siens, et puis le drame vient frapper cette famille tricotée serrée, comment vont-ils s'en sortir, comment rester unie dans cette grande douleur et dans cette perte. Et bien oui, j'ai pleuré, parce que moi aussi, je sentais que je perdais quelqu'un que j'aimais, quelqu'un avec qui j'avais fait un bout de chemin, mais vous comme moi savons que la vie doit continuer, et elle continue, des mariages, des naissances, des décès, des accidents. Et tout ça sans compter le climat politique, avec la menace d'attaques des Iroquois, encore une fois un petit brin d'histoire à travers tout çà.
Je ne sais pas à quoi m'attendre dans le 3e tome, mais je peux vous dire que Sylvie Gobeil m'a drôlement gâté dans ce deuxième tome, la famille Gobeil, et bien, je ne suis pas prête à l'oublier, même si certains nous quittent en cours de route, l'auteure nous fait sentir leurs présences.
Sylvie Gobeil possède une écriture vraiment spéciale, elle peut, à travers ses mots, nous faire passer du rire aux larmes et vice-versa en quelques minutes. Les scènes sont décrites avec exactitude et réalisme, à tel point que l'on se croirait sur place.
Et puis déjà la fin du deuxième tome, que oui, encore une fois, j'ai terminé avec une grosse boule dans la gorge. Rapidement, que je continue avec le troisième tome, pour retrouver les Gobeil... Et le coup de cœur se poursuit, c'est certain !
Résumé :
De l’île d’Orléans jusqu’à Québec, les huit enfants Gobeil, désormais adultes, sont appelés à faire leurs propres choix. Certains se sont mariés et fondent, comme il est coutume en Nouvelle-France, une famille nombreuse. D’autres aident aux travaux de la terre avec l’espoir d’en hériter un jour ou encore aspirent à découvrir des contrées inexplorées.
Malheureusement, en mars 1690, les Gobeil peinent à se remettre d’un terrible deuil. Ils réagissent tous de manière différente pour transcender leur douleur. Sauront-ils faire face à cette épreuve tout en restant unis ? En dépit du chagrin, les membres de la famille continuent d’avancer courageusement, et ce, malgré les cultures assaillies d’insectes. De plus, ils doivent riposter aux troupes anglaises qui s’approchent de leur territoire et repousser les attaques autochtones. Pourront-ils protéger les leurs des menaces incessantes ? Dans ce deuxième tome, teinté d’émotions fortes, de tendresse et d’amour, l’auteure aborde les tribulations des enfants Gobeil. Composant un univers entremêlant histoire et fiction, elle offre des personnages authentiques, qui permettent de découvrir l’essence d’une époque.
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-Tome 3 : Au gré du vent -240 pages -Saga historique, famille, deuil, épidémie de variole, guerre |
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Je termine cette trilogie avec beaucoup de tristesse, la peine de quitter les Gobeil n'est pas descriptible. Je me suis attaché à chacun d'eux, certains plus que d'autres, c'est bien certain. Mais pendant cette lecture, ce fut comme si moi aussi, je faisais partie de cette belle grande famille.
Voilà, j'en suis au troisième tome, et encore une fois, bien des choses se sont passées dans ce tome.
Mais le point fort, et qui m'a touché énormément, c'est l'épidémie de variole qui sévit dans la colonie, les villes comme Québec d'abord et les campagnes par la suite, disons qu'avec ce que nous vivons présentement, ce fut un point que je qualifierais presque d'actualité.
À travers ce tome, les années ont passé, certains nous ont quittés, et d'autres sont nés, des mariages, des naissances, des décès, la vie telle que nous la connaissons quoi!
Il y a des personnages qui m'ont vraiment touchés, tel que Marie, l'aînée des filles, Angélique qui vit à la ville, Barthélemy, le fils qui prendra la relève sur la ferme familiale et surtout Catherine, cette jeune femme fragile, et qui pourtant, est devenue au fil des années une force pour les membres de sa fratrie, et les autres également comme Janie, Marguerite, Laurent.
Sans oublier tous les conjoints qui se sont greffés au fil des pages, conjoints des enfants, et même des petits-enfants.
La variole, les accidents et les décès vont venir accabler cette famille. Mais il y a les joies également, un nouveau bébé, un rêve réalisé, les nouveaux couples qui se forment. En bref, cette famille Gobeil devient votre au fil des pages, et nous vivons avec eux, tout simplement ce que l'on appelle ''LA VIE''.
En bref, cette trilogie restera longtemps dans mon cœur, non seulement, j'y ai appris plein de choses au point de vue historique, mais j'ai aussi appris beaucoup sur la vie des colons à cette époque.
Les émotions ont été très fortes tout au long de la lecture, par exemple, j'ai commencé ce troisième tome avec la grosse boule dans la gorge et quelques larmes, et je l'ai terminé de la même façon.
Sylvie Gobeil, a su avec son immense talent, me faire vivre tout plein d'émotions, elle m'a fait ressentir tout au fond de moi, de la peine, de la tristesse, de l'inquiétude, du bonheur. J'ai versé des larmes quand un des membres de la famille décédait. J'ai souri avec le mariage d'un des enfants Gobeil. J'ai admiré la force de caractère des personnages, l'indépendance d'Angélique, la force et le caractère acéré de Marie, les rêves de Catherine et de Laurent.
Mais à travers ces épreuves, une chose demeure, la solidarité de la famille, tellement belle à voir !
L'auteure n'a pas lésiné sur la recherche pour nous offrir, une trilogie où elle nous relate des faits historiques exacts. Elle a trouvé les mots pour que nous ressentions les sentiments de chacun des personnages tout au long de l'histoire, avec ces mêmes mots elle nous a fait aimer et détester. Elle nous offre une panoplie de personnages, auxquels on s'attache solidement, comme s'ils devenaient tous, une famille pour nous.
Sylvie Gobeil, un très grand merci pour m'avoir permis d'entrer dans cette famille, les Gobeil, chacun des personnages a trouvé une place dans mon cœur, et je ne suis pas prête de les oublier.
Oui un triple coup de cœur, je vous recommande cette lecture, donnez vous le plaisir de faire la rencontre des Gobeil, une famille qui deviendra votre propre famille au fil des pages !
Résumé :
En mars 1698, à Québec, les Gobeil sont une fois de plus accablés par la perte d’un être cher. Tous se sont réunis pour un dernier adieu. La douleur est vive et la vie est de plus en plus dure en Nouvelle-France. L’épidémie de variole fait rage, les morts se succèdent et la pauvreté est plus présente que jamais. Garder le moral n’est pas facile.
Au gré du vent, de leurs devoirs et de leurs destinées, les enfants Gobeil ont pris des directions différentes. Angélique tient un commerce, Catherine oeuvre pieusement aux Ursulines, Laurent a repris la mer vers l’est. Certains se sont installés sur des terres lointaines à défricher, et d’autres se retrouvent près du port de Québec en pleine action. Sauront-ils rester soudés ou l’éloignement aura-t-il raison de leur amour fraternel ? Dans ce dernier tome, l’auteure nous partage sa passion pour l’histoire de la Nouvelle-France et pour ces femmes et ces hommes travaillants. Elle décrit avec justesse et émotion les naissances, les morts, les épidémies et les guerres, nous dressant ainsi un portrait à saveur authentique.