-Au coeur de la guerre
-Judith Gagnon
-Éditions Homoromance, 2020
-249 pages
-Romance lesbienne, militaire, mission humanitaire, guerre mondiale, Moyen-Orient
*Je tiens à remercier Judith Gagnon, pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Un roman très immersif, au cœur de la guerre. Florence va se décider à servir son pays au sein des forces armées, elle sera en mission au Moyen-Orient, mais dès le début de sa mission avec son coéquipier Steven, leur destin sera complètement chamboulé. Florence fera la rencontre de Samarah qui a décidé de s’investir au sein de l’aide humanitaire. Les deux femmes se rencontrent, leur destin leur demandera de mettre beaucoup d’énergies afin de conserver leurs relations.
Pour Samarah, son implication en Afghanistan devait lui permettre de faire le point sur sa vie, de réfléchir, de se recentrer sur elle, mais c’est plutôt autre chose qui se présente à elle. Elle découvre son attirance pour les femmes, mais dans la religion musulmane et en terre du Moyen-Orient, l'orientation sexuelle lesbienne n’est pas tolérée. Comment arriver à vivre en plénitude dans sa vie amoureuse quand tu vis dans un pays où l’homosexualité est passible de la peine de mort.
Est-ce que les deux femmes qui s’aiment vont arriver à vivre leur intimité et leur amour au pays du croissant ou Samarah acceptera-t-elle de suivre Florence vers son Québec pour vivre pleinement leurs amours ?
Judith Gagnon réussit encore à nous faire voyager avec sa belle plume, une histoire très addictive. Des personnages attachants avec lesquels on poursuit un chemin sinueux et bouleversant, les thèmes abordés sont d’actualité, surtout les sujets de la religion, l’orientation sexuelle, les cultures, le Moyen-Orient, etc. Une bonne lecture que je vous recommande, une autre œuvre de la littérature lesbienne que j’ai dévorée du début jusqu’à la fin.
Résumé :
2130 La Troisième Guerre mondiale fait rage au Moyen-Orient après des décennies de batailles intestines entre les différents pays musulmans. Lorsque les États-Unis décidèrent d’offrir leur aide à l’un des deux partis, le reste du monde n’eut pas d’autres choix que de suivre le grand pays occidental à ses côtés ou contre lui. Florence et Samarah ne devaient pas se rencontrer. Leur monde avait tout pour les séparer. Elles étaient différentes sur tous les points, sauf un. Et si au cœur de la guerre nous trouvions un sens à notre vie ?