-J'ai labouré jusqu'aux étoiles
-Gérard Ansaloni
-Les Éditions du 3/9, 2020
-108 pages
-Poésie, solitude, chanson
*Je tiens à remercier Marika Daures Communication pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Un recueil très humaniste qui met en lumière les êtres humains au travers des années. Un individu qui vit sur une planète va voir celle-ci se transformer au fil des ans, tout comme une ville, on ressent bien la beauté et le mouvement qui habite ce désir de devenir un meilleur humain.
La plume Gérard Ansaloni est rafraîchissante, vivante et ancrée dans la réalité. C’est une lecture qui rend vivante et stimulante l’humanité. Des moments d’aventure où se mêlent les rencontres, avec un filon de relation d’amitié. Un beau moment de lecture et j’apprécie le choix des mots justes et vrais.
Résumé :
« Histoire d’un langage, histoire de la poésie, du vers
J’ai labouré jusqu’aux étoiles rassemble dans un même poème les gerbes restées debout des chansons que les hommes aiment à se dire au travers des âges et la livraison que j’en ai faite durant mon stage sur notre jolie planète. »
Extrait de LA MARCHE :
[...] Aussi : comme l’Atlas, aux muscles forts, naïf et fort, j’ai soulevé
le globe et vu son poids dans mon effort ! J’ai changé des marées le
mouvement et l’habitude, ausculté les volcans, l’humanité, ma solitude.
Et j’ai bâti la ville au mur dantesque et haute tour pour voir au fond des
cieux ; la ziggourat, les ponts de Tours, la route et Kerouac et j’ai bâti
partout sur terre ; il fait bien doux ce soir, il fait bien doux, bien doux mon
frère. Et tu me dis encore il faut partir, ne point mollir ! Que j’eusse aimé
rester, pourtant que j’eusse aimé dormir, jeter au feu mon sac, sa guenille
et toute ma tête, au feu jeter ma tête et son souci qui fait ma bête.