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-EM
-Kim Thuy
-Éditions Libre Expression
-152 pages
-Roman, guerre du Viêtnam, mots, ouvriers, Saïgon
*Merci aux Éditions Libre Expression, spécialement à Véronique Déry pour ce service de presse*
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Kim Thuy possède une écriture assez particulière, et toutes les fois où j'ai lu un de ces livres, j'ai dû disséquer ce que j'avais ressenti, et j'ai dû faire la même chose pour cette lecture.
La couverture spéciale dès le départ est assez intrigante, des fils et on se demande bien où cela va nous mener, on comprendra d'ailleurs le sens de ses fils au cours de la lecture.
Em ce que ça signifie, je vous recopie ici ce que l'auteure en dit et je cite :
''Le mot em existe en premier lieu pour désigner le petit frère ou la petite sœur dans une famille ; ou le plus jeune, ou la plus jeune, de deux ami(e)s; ou la femme dans un couple. J'aime croire que le mot em est l'homonyme du verbe ''aimer'' en français, à l'impératif : aime. Aime. Aimons. Aimez.''
De courts chapitres, qui ressemblent un peu à des nouvelles, nous racontent le Viêtnam, autant dans sa splendeur que dans ses horreurs. Et pourtant, tout au long il y a cette douceur, un peu comme dans une poésie, qui fait que l'on oublie justement l'horreur, pour ne voir que ce qui est beau.
Différents personnages, vont venir habiter ces pages, entre autres Tàm, petite fille née d'une ouvrière et de son patron, cette petite-fille m'aura marqué tout simplement.
J'ai aimé tout ce qui se racontait sur l'or blanc, sève de l'hévéa, que nous, on appelle le caoutchouc, la guerre du Viêtnam, les coolies, j'ai fait un voyage au Viêtnam, à Saïgon. Tout au fond, j'y ai vu l'horreur, mais pas que, j'y ai aussi vu l'espoir, l'amour.
En bref, encore une fois, j'ai été ébranlée par les mots de Kim Thuy, comme toujours elle a mis dans ces pages une intensité, qui ne peut pas faire autrement que de nous atteindre.
Résumé :
Em, c'est le fil qui relie les ouvriers des plantations de caoutchouc et les femmes des salons de manucure aux orphelins de l'opération Babylift, qui a évacué des enfants de Saigon en 1975.
Em, c'est celle qui aime.