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-Nous ne gagnerons pas cette guerre
-Maxime Morin
-Évidence Éditions, collection clair-obscur
-276 pages
-Thriller psychologique, attentats, syndrome d'Asperger, dépression
*Merci à Évidence Éditions de m'avoir donné l’opportunité de lire ce livre en lecture de presse*
Le commentaire de Cathy :
Le sujet abordé dans ce roman ne pouvait que m'intéresser, on est tous touché lorsque notre pays doit faire face à des attentats.
L'auteur a choisi un fait réel pour débuter son récit, l'attentat au camion bélier qui avait fait beaucoup de morts sur la promenade des Anglais en juillet 2016.
Commencer par un tel fait nous donnait le ton qu'allait avoir ce roman. Le résumé en disait suffisamment, je ne vais pas rentrer dans les détails de cette histoire, je peux juste vous dire que Maxime Morin nous propose de suivre un personnage principal qui souffre du syndrome d'Asperger, j'ai eu du mal à le cerner, mais au fil des chapitres tout est devenu plus clair.
Le style de l'auteur m'a énormément plu, l'écriture est fluide, le fait que l'auteur nous propose des retours en arrière, outre le fait de nous éclairer sur certains points, donne un très bon rythme au récit.
J'ai pris mon temps pour lire ce roman, mais plus j'avançais dans ma lecture plus j'étais pressée de connaître le fin mot de cette histoire.
J'ai passé un bon moment de lecture, je n'avais jamais lu cet auteur, c'est une bonne découverte.
Résumé :
14 juillet 2016, attentat terroriste à Nice. Un poids lourd fonce dans la foule. Population abasourdie, autorités impuissantes, la nation va être la proie d’un second massacre, ciblant une crèche municipale.
Vingt-trois enfants et neuf membres du personnel, tous confrontés à des fanatiques. Pas de négociation possible, ceux-ci se déchaîneront dès leur arrivée. Tirs à vue, pistolets semi-automatiques et fusils d’assaut, jusqu’à l’intervention des unités d’élite, où ils déclencheront leurs explosifs.
Ce carnage, un homme va passer une nuit à s’en persuader.
Dix ans auparavant, il perdait sa fille et sa femme dans une tuerie où police comme justice avaient failli. Atteint du syndrome Asperger, et désormais en proie à une dépression sévère, il décide d’agir seul, et se rend sur les lieux.
Il est neuf heures lorsqu’un premier individu franchit les portes de la crèche.