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-Aucune terre n'est promise
-Lavie Tidhar
-Éditions Mnémos, Label Mu
-260 pages
-Uchronie, territoire, introspection
*Merci aux Éditions Mnémos de m'avoir donné l’opportunité de lire ce livre en service presse*
Le commentaire de Cathy :
Lior Tirosh, écrivain de seconde zone, décide de quitter Berlin pour rejoindre la Palestina, il espérait retrouver le pays tel qu'il avait quitté des années en arrière.
Une fois arrivé sur place, tout va lui sembler différent, il a du mal à reconnaître Arafat City, la ville est maintenant entourée d'un mur immense.
Sa nièce, Déborah, a disparu dans quelle histoire, va-t-il se retrouver plongé ?
Chaque fois, que je commence la lecture d'un roman du label Mu, je sais que je vais sortir de ma zone de confort, j'aime habituellement ça, mais cette lecture à été un peu plus délicate que d'habitude.
J'ai mis un peu de temps avant de trouver mes marques dans ce récit, mais dès que l'histoire a pris un tournant plus enquête, après la disparition de Déborah, j'ai été plus à l'aise, ce sont d'ailleurs les moments que j'ai préférés.
L'intrigue est bien menée, ça tient la route, mais l'auteur ne s'est pas arrêté à ça, il avait un message à passer.
Lavie Tidhar nous amène à nous questionner sur notre monde et ses dysfonctionnements en nous proposant en parallèle le monde qu'il a imaginé.
J'ai passé un moment de lecture plutôt agréable au final.
Résumé :
Berlin. Lior Tirosh, écrivain de seconde zone, embarque pour la Palestina, fuyant une existence minée d'échecs. Il espère retrouver à Ararat City la chaleur du foyer, mais rien ne se passe comme prévu : la ville est ceinturée par un mur immense, et sa nièce, Déborah, a disparu dans les camps de réfugiés africains. Traqué, soupçonné de meurtre, offert en pâture à un promoteur véreux, Lior est entraîné malgré lui dans les dédales d'une histoire qu'il contribue pourtantà écrire. Lavie Tidhar questionne nos identités, et le prix qui leur est attaché. Aucune terre n'est promise est un roman d'une incroyable lucidité sur les enjeux d'Israël, microcosme du monde. Il n'en cède pourtant rien à la poésie, seule utopie capable encore d'incarner la paix.