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*La fille de Maggie* |
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-L'enfant oubliée
-Joanna Goodman
-Guy Saint-Jean Éditeur
-490 pages
-Roman québécois, crise d'octobre 1970, amour, politique
*Merci à Guy Saint-Jean Éditeur spécialement à Geneviève pour ce service de presse*
*Guy Saint-Jean Éditeur* |
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette histoire, La fille de Maggie, qui avait été très près du coup de cœur, et bien le deuxième tome, en est un, sans aucune hésitation !
On retrouve Élodie, la fille de Maggie, qui s'est retrouvée toute petite dans un orphelinat, mais qui fut aussi victime du gros scandale des Enfants de Duplessis, internée dans un asile psychiatrique, privée de ses parents qui étaient partis à sa recherche, mais les recherches avaient été infructueuses, à cause des mensonges très graves d'une certaine religieuse.
Élodie est maintenant adulte, et après quelques rencontres orageuses avec sa mère, coupe les ponts, son cœur est rempli d'amertume et de colère, mais la vie suivra son cours et le cœur retrouvera une certaine quiétude.
Et puis on se retrouve avec une autre histoire, celle de Véronique, celle-ci est la fille d'un séparatiste, qui a participé activement à la crise d'octobre, et dans le meurtre d'un politicien.
Celui-ci, sort de prison, ayant purgé sa peine, et Véronique devient un peu partisane de l'idéologie de son père. D'ailleurs, elle se fera une petite fortune en participant activement à la contrebande de cigarettes.
On se promène donc entre Élodie, dans sa quête personnelle pour retrouver la paix, les poursuites judiciaires, et son amitié pour Véronique, celle-ci avec ses idées assez radicales, son trafic de cigarettes, sans oublier James Phénix, journaliste anglophone, qui fera la rencontre de Véronique.
Cette idylle sera assez houleuse, Véronique qui n'a pas de place, ou ne veut pas prendre la place pour l'amour dans sa vie, tombera tout de même sous le charme de ce journaliste, et ce, bien malgré elle.
Tout ce beau monde est relié, l'un à l'autre, et vous verrez comment tout ça se produit. Véronique et Élodie deviennent amies, Élodie est celle qui arrivera à offrir une certaine paix à notre séparatiste Véronique, et même pour James, elle fera tout ce qu'elle peut pour l'aider.
C'est vraiment un voyage dans le passé, dans lequel nous entraîne Joanna Goodman. Des faits dont nous sommes tous au courant, les enfants de Duplessis, d'ailleurs ces passages m'auront permis d'en savoir plus sur cela, sur les faits et les principaux acteurs, de cette chose assez abominable.
Et la crise d'octobre, dont je me souviens très bien également a fait remonter certains souvenirs.
J'ai adoré ma lecture, pourquoi ? Tout simplement parce que les sujets étant variés, on ne s'ennuie pas pendant la lecture. On tremble pour Véronique et sa contrebande, on pleure pour Élodie, petite fille devenue adulte, mais dont le cœur n'est pas encore tout à fait guéri. On espère pour cet amour plein d'obstacles entre Véronique et James. L'auteure a une belle plume, et réussi un bel exploit en nous offrant une lecture de près de 500 pages, mais sans aucune longueur. Son écriture est fluide, on glisse sur les mots, et de pages en pages, on s'attache à ces personnages, la plupart m'ont été sympathiques, l'histoire est prenante, et même poignante. Joanna Goodman, nous fait ressentir toutes sortes d'émotions pendant cette lecture, de la révolte, de la peine, de la joie, de l'espoir, il y a de tout dans cette histoire. Voilà pourquoi je peux dire sans hésitation, que ce fut un merveilleux coup de cœur !
Résumé :
Montréal, 1992. Séduisante et rebelle, Véronique Fortin, fille d'un séparatiste radical emprisonné pour avoir participé au kidnapping et au meurtre d'un politicien en 1970, partage la cause que défendait son père. Son attirance pour James Phénix, un journaliste bilingue, qui navigue entre les «deux solitudes» et s'oppose à toute velléité d'indépendance du Québec, est donc pour le moins étonnante! Aussi passionnée que turbulente, leur histoire d'amour survivra-t-elle au combat constant entre les sentiments, les principes et la morale?
La soeur aînée de James, Elodie, tente quant à elle d'obtenir justice et réparation pour la souffrance subie par 5000 enfants québécois, dont elle-même, dans les années 1950, lors de la conversion des orphelinats en instituts psychiatriques. La bataille des orphelins de Duplessis est longue et extrêmement douloureuse; seule Véronique permet à Elodie d'apprivoiser le traumatisme tandis que pour la jeune séparatiste, il n'y a que l'amitié d'Elodie qui l'aide à faire la paix avec l'héritage de son père.
Pour les familles Phénix et Fortin, la politique aura-t-elle raison de l'amour? Avec un retour sur des événements sombres des années 1950, un regard neutre sur la crise d'octobre 70 et une histoire d'amour intense vingt ans plus tard, ce roman contient tous les ingrédients du roman parfait!