-La peste écarlate
-Jack London
-François Desole, illustrateur
-Éditions Beta Publisher, 2020
-128 pages
-Roman classique, post apocalypse, anticipation, maladie, épidémie, fin du monde
*Je tiens à remercier les Éditions Beta Publisher pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Ce récit est une petite nouvelle de Jack London, qui nous offre sa vision de la fin de l’homme, terrassé par une épidémie, les humains s’éteignent petit à petit.
C’est une réflexion qui est assez d’actualité, puisque nous sommes en pleine pandémie, une fin assez terrible, violente et difficile. C’est un récit bien rythmé qui se lit rapidement, on sent que l’auteur nous offre une régression pour les survivants qui vont se retrouver à survivre dans un état sauvage, les ravages à la terre de la surpopulation. C’est dans une survivance simple, retour à la terre, en tribu, près de la nature que Jack London présente l’espoir pour l’homme et la civilisation.
Une belle lecture, un classique comme je les aime, une nouvelle qui permet au lecteur de réfléchir à l'idée que l’auteur veut faire resurgir de son récit. Le plus surprenant, c’est que la première version originale date de 1912, c’est un bel écrit qui mérite d’être découvert.
Résumé :
En 2073, un vieillard, vêtu d'une peau de bête, survit dans la baie de San Francisco entouré de ses petits-enfants.
James Howard Smith est l'un des seuls survivants de l'épidémie de 2013, la Peste écarlate, qui a ravagé la population mondiale.
A travers ce récit, l'ancien professeur tente d'apprendre à ces enfants, qui ne connaissent rien d'autre que la chasse et la pêche, ce qu'était le monde d'avant, portant en lui l'espoir de faire renaître la culture et la civilisation.
Mais l'homme ne restera-t-il pas toujours un loup pour l'homme ?