-Toute la chaleur du Nord
-Une pionnière à l’école sur roues
-Maryse Rouy
-Éditions Druide, Collection Reliefs, 2020
-256 pages
-Roman d’aventure, historique, récit de vie, don de soi, tuberculose, solidarité
*Je tiens à remercier les Éditions Druide pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!
Dans ce récit, Maryse Rouy nous amène au cœur du wagon de train qui sert de classe pour faire l’école dans des régions du Nord du Québec, où Elizabeth va enseigner en remplacement de son mari touché par la tuberculose et hospitalisé afin de se soigner. Elle va instruire les enfants d’Amérindiens, de bûcherons, de trappeurs, de cheminots, de mineurs, qui vont devoir se déplacer de région en région afin d’enseigner aux plus grands nombres d’enfants.
Elizabeth est le personnage principal comme Maryse Rouy aime bien démontrer des personnages féminins très bien définies, des femmes de caractère, et Élizabeth et Helen, sa soeur vont arriver pour mener à bien, au sein de ses communautés retirées, cette mission, démontrer et faire ressortir de ses communautés la solidarité, la fraternité, par son dévouement et son empathie.
Un ouvrage que j’ai adoré, un récit de femmes courageuses qui marquent des épisodes de l’histoire d’un métier, d’une région, de la science et la santé. C'est une histoire très inspirante au sein des wagons-écoles, des sanatoriums et des régions, ce qui ressort du roman de Maryse Rouy, c’est l’amour, le don de soi et la solidarité. Je vous le recommande !
Résumé :
À l’automne 1933, Elizabeth remplace son mari obligé d’abandonner son poste de professeur à bord du wagon-école à la suite d’un diagnostic de tuberculose. Tandis qu’il est confiné loin des siens dans un sanatorium, elle renoue avec sa première passion : l’enseignement. Pour assister aux cours offerts dans cet établissement ambulant hors du commun, des enfants de cheminots, de bûcherons, de trappeurs et de jeunes amérindiens parcourent de grandes distances à pied, en canot ou en raquettes. Le soir, c’est au tour des parents de se rendre au wagon non seulement pour jouer au bingo ou aux cartes, mais aussi pour suivre des cours d’alphabétisation ou d’économie domestique. Parmi les proches d’Elizabeth, certains croient que la vie nomade ne convient pas à une mère respectable et ils lui mènent la vie dure. Cependant, elle maintient le cap, épaulée par sa soeur et portée par l’espoir de voir l’état de son mari s’améliorer.