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-Cythère

-Caroline Guindon

-Lévesque Éditeur, Collection Réverbération

-208 pages

-Roman, maladie, père, amitié entre femmes, retrouvailles, Berlin

*Je tiens à remercier Lévesque Éditeur pour ce service de presse*

*Lévesque Éditeur*

Le commentaire de Martine :

Geneviève, femme de 35 ans qui suite au décès de son père va aller, se ressourcer au sein de ses souvenirs. Elle nous partage les moments importants de sa vie, du passé au présent, en alternance, nous apprenons de plus en plus sur sa vie de famille, sa relation avec son père emporté par une tumeur au cerveau, de sa mère qui a quitté le foyer familial et surtout de ses moments partagés avec ses deux sœurs à l’hôpital lors de l’hospitalisation de leur père. Ce récit est un éloge au père disparu, le deuil, la douleur, la tristesse partagée entre ses trois femmes.
Caroline Guindon nous a écrit une histoire magnifique, merveilleuse et d’un humanisme très réconfortant. Un récit qui transcende, qui est douloureux, qui peut même désenchanter le survivant. La fraîcheur dans ce récit assez profond, est l’amie Berlinoise Hannah qui apporte une vivacité à ce roman introspectif. C'est une bonne lecture que je vous recommande.

 

Résumé :

Les personnages de la célèbre fresque d’Antoine Watteau intitulée Embarquement pour Cythère mettent en scène autant l’embarquement pour que les joies à venir sur l’île de Cythère. Deux moments se juxtaposent sur la grande toile. C’est du moins ce qu’observe Geneviève Gagnon qui, au mi-temps d’une promenade à Berlin, visite le château de Charlottenbourg et s’arrête devant l’oeuvre.
Geneviève, dite Lili, vient de débarquer dans cette ville qu’elle connaît bien ; elle est en route vers une soirée de retrouvailles. Dans la tête de la jeune femme en marche, tout comme sur la toile de Watteau, deux temps défilent : un présent de la promenade et un passé de la réminiscence. La rêverie de Geneviève est surtout hantée par la présence outre-tombale de son père, Jacques Gagnon, spectre chaleureux mais accaparant auquel se joignent aussi d’autres fantômes bien bavards.

La promeneuse solitaire ne cheminerait-elle pas plus aisément si son attention se détournait d’hier pour se porter vers aujourd’hui et demain, vers cette année sabbatique qui commence ?

Tag(s) : #ROMAN, #MALADIE, #PÈRE, #AMITIÉ ENTRE FEMMES, #RETROUVAILLES, #BERLIN, #QUÉBÉCOIS, #MARTINE L