-Lettre à Tahar Ben Jelloun
-Janine Messadié
-Éditions de l’Interligne, 2021
-64 pages
-Récit épistolaire, mystique, beauté, inhumanité, humanité
*Je tiens à remercier les Éditions de l’Interligne pour ce service de presse*
Le commentaire de Martine :
Janine Messadié a écrit un récit épistolaire ayant une belle poésie, elle s’adresse à l’auteur marocain canadien Tahar Ben Jelloun sur son œuvre : ''Cette aveuglante absence de lumière''.
L'auteure va écrire à Tahar Ben Jelloun pour lui décrire l’impact de ses écrits sur son humanité dans un environnement inhumain qu’est la prison de Tazmamart. Elle va réfléchir sur ses espérances, ses amours, ses réflexions, sur l’inhumanité, les désespérances, la haine, etc.
Janine Messadié démontre une plume très sensible et attentionnée sur le besoin de foi, de lumière, pour son personnage. Un écrit mystique qui se révèle par l’inquiétude, la douleur, les peines, la pensée, la mort et la vie. C'est une longue lettre qui est percutante et qui va toucher le lecteur sur différents thèmes, mais pour ma part, c'est une lecture qui m’invite à réfléchir sur l’humanité et l’inhumanité dans la société dans laquelle je vis présentement. Beau moment de lecture !
Résumé :
Touchée par la dimension mystique de Cette aveuglante absence de lumière de l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun, roman qui raconte l’horreur du bagne de Tazmamart, Janine Messadié livre ce récit épistolaire d’une rare intensité, qui porte tout à la fois sur la beauté du monde et sur son inhumanité.
D’abord dans un état d’écoute, d’observation, de questionnement, l’auteure rompt avec la conscience grégaire où l’on menace de s’endormir et se met à écrire. L’acte d’écrire devient un véritable personnage, grave et parfois désespéré, paisible ou révolté, mais toujours en quête de lumière, refusant l’oubli, la douleur et la mort.