*QUI A TUÉ LOUIS CADIOU?* Crime familial, règlement de comptes ou assassinat politique à la veille de la Grande Guerre* Philippe Tranchart* Éditions Librinova* par Martine Lévesque*

-Qui a tué Louis Cadiou ?

-Crime familial, règlement de comptes ou assassinat politique à la veille de la Grande guerre ?

-Philippe Tranchart

-Éditions Librinova, 2020

-343 pages

-Roman historique, policier, enquête, affaire criminelle, Première Guerre Mondiale

*Je tiens à remercier Net Galley et les Éditions Librinova pour ce service de presse*

*Éditions Librinova*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Net Galley*

Le commentaire de Martine :

Un roman très intéressant, je ne connaissais pas cette histoire. Une affaire criminelle assez spéciale, qui a été victime de rebondissements, de cafouillages, de manigances politiques, d’injustices et d’ingérence, etc.
Un homme mort, Louis Cadiou, qui était le grand patron d’une usine de coton-poudre qui servait à la composition de la poudre B. Quand le coton-poudre était impur cela provoquait des explosions et quelque temps avant que ne décède Louis Cadiou, les usines explosaient ce qui provoquait un grand nombre de répercussions et de décès. On se rend compte que la fabrique de Louis Cadiou n’était pas vierge de tous doutes puisqu’elle avait été reconnue pour malversations, camouflage de marchandises, de facturation doublée, des investissements frauduleux, etc. C’est suite à la découverte de tous ces aspects pour la compagnie et des manigances du patron que l’enquête du meurtre de Louis Cadiou fut l’hypothèse, mais la raison exacte sera plus complexe à déterminer.
Un bon roman d’enquête qui regorge de faits historiques et des éléments qui viennent corroborer ou délier certains mystères. C’est une histoire analysée, rédigée avec une dextérité de maître et une fine pointe d’humour qui allège un peu le sujet. Philippe Tranchart nous offre un roman très étoffé et bien travaillé, cela se ressent à sa lecture, l’auteur maîtrise bien le récit.
Une belle découverte, un auteur à surveiller.

Résumé :

En octobre 1919, un procès d'assises bâclé a mis un point final à une affaire criminelle qui reste obscure. Dans les premiers jours de 1914, le patron d'une usine du Finistère travaillant pour le ministère de la Guerre disparaît. On a quelques raisons de penser qu'il a pris la fuite : Louis Cadiou faisait alors l'objet d'une enquête pour des malversations commises au détriment des poudreries nationales. Mais un mois plus tard, on retrouve son cadavre dans des conditions rocambolesques. Le même jour, le directeur technique de l'usine est arrêté. L'affaire Cadiou a commencé, feuilleton échevelé aux rebondissements spectaculaires, peuplé de fous, de mythomanes, d'affairistes véreux et de politiciens corrompus, miné par la guerre des polices, et plombé par le souvenir tout récent de cuirassés qui explosent. Elle tiendra la Bretagne en haleine et quittera rarement la une de tous les journaux de France, avant que la Grande Guerre n'impose son actualité. Aujourd'hui, cette affaire criminelle est tombée dans un oubli complet. Elle engageait pourtant la sécurité et l'efficacité de la marine de guerre. Rien de moins. Et si nous en savons si peu sur un cas aussi spectaculaire, c'est évidemment que des mains puissantes ont su refermer le couvercle. Hermétiquement...