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-J'ai commencé mon éternité
-Tu ne sais plus qui je suis
-Edith Fournier
-Les Éditions de l'Homme
-272 pages et 232 pages
-Témoignage, vécu, histoire d'amour, maladie, déclin, alzheimer
*Merci aux Éditions de l'Homme spécialement à Nathalie pour ce service de presse*
*Les Éditions de l'Homme* |
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-J'ai commencé mon éternité -272 pages |
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
J'ai commencé cette lecture tout doucement, sachant que ce témoignage nous parlerait de l'Alzheimer. Je crois que nous avons tous ou encore nous avons tous eu dans notre entourage une personne souffrant de cette terrible maladie, moi, ce fut mon père.
Édith Fournier met son cœur à nu dans ce témoignage, conjointe de Michel Moreau cinéaste, elle partage avec nous, son vécu, non, il faudrait plutôt dire leurs vécus, à partir du moment où cet homme a été diagnostiqué d'une dégénérescence neurologique. Cette vie à deux qui fait un virage complet quand la maladie s'invite et s'installe chez cet homme, son homme.
Tout doucement, sournoisement, Michel Moreau perd ses repères, cherche ses mots, au tout début, il sait et Edith Fournier aussi sait que ça n'ira pas en s'améliorant.
C'est avant tout dans le cœur et la tête d'Édith que nous serons, elle qui veut prendre soin de son homme, elle toute seule, elle est capable, jusqu'à ce que tout la rattrape, jusqu'à ce que son cœur et sa tête accepte, jusqu'à ce que Michel lui-même constate qu'il est sur le chemin de non-retour.
Que puis-je vous dire de ce témoignage, bien sûr, il m'a fait pleurer, autant par le quotidien, que par le peu de mots que Michel dit, par la beauté des mots d'Édith dans ce témoignage et de cet amour. Les expressions de Michel quand il voit Édith. Et que dire de ces touts petits instants de lucidité pour lui. Des moments de culpabilité quand elle pense un tout petit peu à elle ou encore qu'elle s'évade pour quelques jours. Je vais poursuivre avec la suite de ce témoignage Tu ne sais plus qui je suis qui m'attend sur le coin de mon bureau. Coup de cœur énorme, chargé d'émotions!
Résumé :
Dans ce vibrant témoignage, Édith Fournier nous confie son cheminement aux côtés d'un conjoint atteint d'un grave processus de dégénérescence neurologique. Ce compagnon tant aimé, c'est Michel Moreau, cinéaste de métier, artiste d'âme et créateur sensible. La pensée que livre ici l'auteure témoigne de sa transformation intérieure, forage de l'âme d'autant plus profond que les deuils sont immenses. […] À tous ceux qui cherchent à nourrir leur réflexion dans cet étrange parcours auprès de tout grand malade engagé sur la voie de l'éternité.
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-Tu ne sais plus qui je suis -232 pages |
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Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!
Ouf ! Si la lecture de J'ai commencé mon éternité, a été un coup de cœur, je n'ai pas de mot pour décrire ce que cette lecture a provoqué comme coup de cœur chez moi.
Pour Michel, évidemment, les ravages de la maladie d'Alzheimer continuent à progresser à tel point qu'il est maintenant temps d'envisager le CHSLD, même si pour Edith, c'est la pire décision qu'elle devra prendre, mais elle sait également qu'elle n'a plus le choix, ni pour le bien de Michel, ni pour son propre bien, elle se doit de franchir le pas. Une décision que j'ai comprise, mais je dois avouer que moi aussi, j'avais les larmes de voir Michel quitter la maison. Mais c'est aussi un regain de vie pour Michel, même si l'amélioration ne se verra pas vraiment, les choses changent.
Du côté d'Édith, elle se doit de lâcher prise et de laisser aller. Mais quand on a été plusieurs années à prendre soin de son homme, pas facile de lâcher et de laisser la place aux autres et surtout de prendre du temps pour soi.
Et puis une rencontre, Édith rencontrera un autre Michel, qui se retrouve dans la même situation qu'Édith, avec son épouse. Toute une panoplie de sentiments vont frapper Édith, du bonheur, bien sûr, mais aussi la culpabilité, a-t-elle le droit à ce deuxième bonheur, à ce deuxième Michel ?
Nous sommes dans sa tête et dans son cœur, elle partage ses pensées avec nous, ses sentiments autant que ses craintes, les petits bonheurs et les petits malheurs, la douleur de voir décliner son amour !
Et puis la fin de la route se présente, sortez vos mouchoirs, du moins, moi, j'en ai eu besoin.
Il a fallu tout comme Édith, la famille et les amis, nous aussi dire adieu à Michel.
Je ne peux que vous dire que ce récit est vraiment unique, nous faisant vivre toute une panoplie d'émotions, et ce sont des émotions très intenses. La beauté des mots d'Édith également qui d'une certaine façon fait du bien.
Je vous recommande ces deux lectures, vous ne pourrez pas rester insensible.
Résumé :
Publié en 2007, J'ai commencé mon éternité relatait sept ans de vie à domicile à soutenir l'être aimé dans son lent déclin. Tu ne sais plus qui je suis poursuit ce récit inachevé et raconte les sept années en CHSLD qui ont suivi, à composer avec l'inéluctable progression de l'oubli. Mais voilà que surgit un autre Michel, qui fait face lui aussi à la condition de sa compagne atteinte de la même terrible maladie.
Cette rencontre inespérée, c'est le miracle, la lumière, la résurrection. C'est aussi une apparente trahison, un tabou que l'on préfère ne pas évoquer. Pourtant, n'est-ce pas parce qu'elle a rouvert la chambre d'amour qu'Édith a si bien su combler d'attentions son mari jusqu'à l'ultime silence?
Ce témoignage émouvant met des mots sur les émotions les plus intimes et les plus secrètes que vivent les proches aidants.