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-Five points

-Éric Yung

-Éditions De Borée, collection Marge noire

-290 pages

-Suspense, histoire de femme, mafia, racisme

 

*Merci à Virginie Bourgeon des Éditions De Borée de m'avoir donné l’opportunité de lire ce livre en lecture de presse*

 

*Éditions de Borée*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Éric Yung, auteur (FB)*

Le commentaire de Cathy :

Octobre 1924, Stéphanie Saint-Clair originaire de la Martinique, débarque à New York.
Grâce aux loteries clandestines, elle va se retrouver à la tête d'un gang mafieux de Harlem, entouré de voyous, elle va très vite trouver sa place et devenir " la princesse ". Éric Yung nous propose de découvrir le destin hors du commun de cette femme, il s'est inspiré du peu de documents existants à son sujet pour nous partager son histoire.
Cette femme est étonnante, émouvante, elle ne va pas hésiter à partager une partie de son argent aux bonnes œuvres.
Elle avait également une facette moins reluisante, elle n'hésitait pas à faire supprimer les gens qui lui barraient le chemin.
L'époque dans laquelle se déroule cette histoire m'a paru particulière et difficile, ce pays, à peine sorti de la prohibition où les clans et gangs mafieux font la loi.
Un passage de ce roman m'a particulièrement touchée, choquée, Stéphanie va être torturée par des membres du Ku Klux Klan, cet épisode de sa vie va la faire se battre pour obtenir l'égalité des blancs et des noirs.
J'ai passé un bon moment de lecture, j'ai aimé me sentir immergée dans cette époque, l'auteur a une plume que j'ai appréciée.

 


 

Résumé :

Stéphanie Saint-Clair a 26 ans lorsqu’elle débarque à New York et s’installe dans le quartier le plus misérable de la ville : Harlem. Quelques années plus tard, elle devient « la princesse », « la big boss » des loteries clandestines et fait fortune dans le crime. A travers les aventures de son héroïne, Éric Yung nous entraine dans les bas-fonds de New-York à une époque où, à peine sortie de la prohibition, les familles italiennes, après avoir détrôné les clans et les gangs Irlandais, juifs et Hollandais, ont érigé le pouvoir mafieux, à travers le syndicat du crime, en une authentique institution, organisation violente et implacable régissant les règles et lois du « milieu ».

C’est dans cette société que « La princesse », détentrice d’un secret personnel qui nourrit tout le roman, deviendra la première dame d’un quartier à la fois embrasé par les émeutes et régénéré par un formidable mouvement d’artistes et d’intellectuels qui contribuera à ce qui a été appelé «Harlem Renaissance».

Tag(s) : #HISTOIRES DE FEMMES, #MAFIA, #RACISME, #CATHY LG, #SUSPENSE