/image%2F1968841%2F20210809%2Fob_447057_bonneron.jpg)
/image%2F1968841%2F20210809%2Fob_b18e6b_coeur-de-verre.jpg)
*Merci à Nicole Provence pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*
-Cœur de verre
-Nicole Provence
-Éditions Christine Bonetton
-280 pages
-Roman historique, régions, triste, amour, italien
Le commentaire de Nathalie :
Une autre magnifique histoire et cette fois-ci l'auteure nous transporte en 1873 à Givors, ville située en Région Auvergne-Rhône-Alpes, avec sa magie des mots, dont elle seule au secret.
Dans ce roman, elle fait découvrir le métier de maître verrier au XIXe siècle avec comme héroïne Luciane avec qui nous partagerons les difficiles conditions de travail des jeunes enfants (bagnoles) et des ouvriers venus notamment d'Italie.
Des hommes et des enfants qui travaillent dans une misère noire, et ils sont exploités par des patrons insoucieux de leurs qualités de vie.
Luciane est, depuis toujours, passionnée et attirée par le travail de son père à la verrerie familiale dont elle hérite à la mort de celui-ci.
Mort malheureusement très louche. On pourrait facilement suspecter l'oncle, mais les preuves sont absentes.
À ses 21 ans, elle devra se battre pour faire valoir ses droits, face à son oncle et son cousin qui feront tout pour que l'héritage passe de leur côté. Mais Luciane a la chance d'avoir de son côté le petit Claudio avec sa bravoure, Adelmo le beau souffleur de verre, sans oublier Falco et Isotta avec son caractère d'acier.
Tous nous sont décrits avec beaucoup de détails, que ce soient les traits tant physiques que psychologiques des personnages qui parfois les rendent attachants ou encore pour certains carrément détestables. On aime Luciane pour la pureté de son cœur et sa bataille pour venir en aide au travailleur et surtout enfants.
Adelmo, le bel Italien, jouteur et souffleur de verre qui voue pour sa passion plus que de l'amour c'est un artiste malheureusement au mauvais endroit, puis Claudio, le garçon le plus courageux de la terre le garçon qui est en admiration devant Adelmo, qui travaille très durement à la verrerie malgré son jeune âge et qui endure depuis des années les blessures et la misère. Mais il ne faut pas oublier les deux personnages les plus horriblement détestables de l'histoire Joseph et son fils Werner, pour eux l'argent passe devant tout, même la vie ou la santé des êtres humains.
Un roman très bien écrit et documenté avec une plume aux multiples couleurs, avec rebondissements qui nous tient éveillé jusqu'à la fin. Un très bon roman historique où se mélange parfaitement, la guerre du pouvoir, l'amour et l'amitié à une autre époque où parfois, et même très souvent, la différence des classes sociales voire même les sous-classes pour certaines n'étaient pas évidentes.
Résumé :
Givors, 1873. Fille du maître verrier Frédéric Mahler, Luciane est l'héritière d'une usine construite à Givors, dans le Rhône. Orpheline, son oncle et tuteur Joseph Mahler projette de spolier ses biens en la mariant avant sa majorité à son fils Werner, son cousin, malgré leur lien de sang. Tout aurait pu se concrétiser si Luciane, en se rendant discrètement un soir dans la salle des fours, n'avait pas admiré Adelmo, un souffleur de verre italien dont elle tombe amoureuse. La jeune fille découvre alors le triste sort des gagnoles, les petits enfants embauchés par un recruteur en Italie pour travailler dans les verreries de la région. Luciane, devra franchir bien des obstacles pour sauver son amour et sa verrerie.