*Merci aux Éditeurs Réunis pour ce service de presse*
-La tisserande
-Richard Gougeon
-Les Éditeurs Réunis
-400 pages
-Roman historique, famille, filature de coton, Montréal
Le commentaire de Lynda :
Dans ce roman historique, Richard Gougeon s'est inspiré de Christine Cadet, une femme qui a vraiment existé, et bien que l'auteur ait romancé son histoire, il s'est vraiment inspiré de son histoire, en lisant ce roman, on se rend compte que l'auteur a dû faire un travail colossal pour arriver à ses fins.
Le tout commence, par l'histoire du père, Henri Cadet, mineur de métier. Mais tout va de mal en pis, quand un conflit de travail éclate, pour sa survie et celle de sa famille, il s'installera à la campagne.
Tout de suite, quand on se retrouve dans la cuisine des Cadet, on peut imaginer sans peine, le décor, et chacun des membres de la famille.
Christine et son frère seront engagés à la filature de coton. Mais c'est un peu l'enfer, cette filature, très peu payée, de longues heures, aucune sécurité pour les employés, plusieurs, y laissent leur peau, pour quelques sous.
Christine s'implique de plus en plus, et forme un syndicat, elle a à cœur le bien des employés, et appuyée par ceux-ci, elle se battra griffes et ongles pour eux. Pour juste un peu de mieux-être pour les gens de la filature, alors qu'elle devient tisserande, elle aura un peu plus de pouvoir dans sa quête.
Je dois vous dire, que je n'ai pas eu l'occasion de lire très souvent sur ces usines, qui ont bel et bien existé. Richard Gougeon m'aura appris bien des choses avec cette lecture, entre autres les conditions déplorables dans ses filatures, des faits réels et bien précis grâce au travail de recherche de l'auteur. Encore une fois, il a mis son talent sur la table d'écriture, et avec ses descriptions et ses mots nous sommes transportés en 1895. On vit à travers ces mêmes mots, le quotidien de ces gens, la vie des familles, leur misère, leur ambition également.
Est-ce que j'ai aimé, oui, j'ai vraiment beaucoup aimé, les pages se tournent rapidement, les personnages, entre autres Christine, sont attachants, et des petits brins d'humour, ici et là, allègent l'atmosphère souvent dramatique dans cette histoire.
Résumé :
1895. Un an après le départ de son mari pour Montréal, Octavie Cadet entreprend de le rejoindre dans le faubourg Saint-Henri avec ses filles et son fils. Devant leur logis miteux, elle envisage toutefois de rentrer sur-le-champ dans leur Belgique natale. Christine, la cadette, lui promet alors de trouver du travail afin d'aider la famille à boucler les fins de mois. Tandis que leur père se met à la recherche d'un emploi plus payant, Christine et son frère, Guillaume, sont engagés à la filature Hudon. Le clan parvient à se débrouiller et déniche enfin un appartement convenable. À l'usine, cependant, le labeur est exigeant. Les ouvriers se tuent à l'ouvrage, trimant de longues heures dans des conditions pénibles pour un salaire misérable. Les accidents se multiplient et on va jusqu'à cacher les travailleurs enfants durant les visites des inspecteurs. Si Christine, appuyée timidement par ses collègues, tente de tenir tête au patronat, le combat est loin d'être gagné.