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*Merci à Gilles Paris National, pour ce service de presse*
-Le chant de la révolte
-Le soulèvement soudanais raconté par son icône
-Alaa Salah
-Éditions Favre, distribué par Gilles Paris International
-152 pages
-Témoignage, Soudan, révolte, Afrique du Nord, icône
Le commentaire de Lynda :
Nous sommes en avril 2019, en pleine révolution soudanaise. Quatre mois de manifestations vraiment intenses, où les manifestants exigent la démission du général Omar El-Béchir, un dictateur indélogeable, à qui on attribue bien des choses, entre autres l’oppression des femmes.
Mais une femme va se lever, et cette femme, c’est Alaa Salah, oui l’auteure de ce témoignage, qui va nous livrer pages par pages, la révolution, ces faits et gestes, qui en ont tout simplement fait le symbole de cette révolution.
Les manifestants, ayant cette femme à leur tête, réclament la liberté entre autres.
Mais c’est dans le sang, par les tirs des forces de l’ordre, qu’ils vont avancer.
Quand on regarde cette femme, elle est comme nous toutes, ce n’est pas une super-héroïne que l’on voit dans les films. C’est une femme, qui en a assez non seulement pour elle, mais pour son peuple.
Elle, qui par ses gestes s’est retrouvée dans la mire, qui s’est retrouvé mentor pour toute une génération, quand on sait que la moitié de la population est âgée de moins de 25 ans. C’est leur avenir qu’elle a défendu, c’est pour la liberté, mais surtout pour l’espoir qu’elle s’est levée.
Cette lecture ne peut pas nous laisser indifférents, quand on voit comment ça se passe dans cette partie du monde, on ne peut pas faire autrement que d’admirer le courage, la détermination, la volonté de cette femme qui avoue en toute sincérité, qu’elle n’est qu'une des femmes qui se sont battus pour leur liberté, pour leur vie, prêtes à se sacrifier pour atteindre leur but, quitte à en mourir.
Je vous recommande cette lecture, vous n’oublierez pas Alaa Salah, j’en suis certaine.
Résumé :
Début avril 2019, la révolution soudanaise entre dans une phase décisive. Au terme de quatre mois de manifestations réprimées sans merci, les contestataires parviennent aux abords du quartier général de l’armée : ils exigent la démission du général Omar el-Béchir, le dictateur en place à Khartoum depuis trente ans. Son règne est celui des guerres, au Soudan du Sud et au Darfour, de l’oppression des femmes et de toutes les voix dissidentes. La jeunesse du pays des deux Nil, où plus de la moitié de la population a moins de 25 ans, rêve de liberté. Le moment est historique, mais le monde regarde ailleurs. Soudain, une image impose cette révolution dans les journaux télévisés et à la « une » des quotidiens internationaux. À quelques jours de la chute du dirigeant conspué de 75 ans, Alaa Salah apparaît. Drapée de blanc, un index rageur pointé vers le ciel, la jeune femme surplombe une foule de milliers de manifestants. Droite, elle déclame sa poésie révolutionnaire. Son geste la propulse au rang d’icône, et attribue à ce printemps soudanais un titre : la révolution des femmes, elles qui ont mené de front ce soulèvement.
Des premiers cortèges, cibles des balles des forces de l’ordre, à l’occupation du centre de Khartoum et à son évacuation dans le sang, Alaa Salah livre pour la première fois le récit détaillé, vivant et personnel de ces mois de basculement. Celui d’une étudiante devenue figure de proue d’une révolution, celui d’une génération qui goûte enfin à l’espoir, celui d’un pays engagé sur un chemin fragile vers la démocratie.