*LES JOURS SANG* Éric de Belleval* Éditions Sémaphore* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier les Éditions Sémaphore pour ce service de presse*

-Les jours sang

- Éric de Belleval

-Les Éditions Sémaphore

-184 pages

- Polar, thriller psychologique, vengeance, répercussions, drame

*Les Éditions Sémaphore*

*Éric de Belleval, FB*

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!
Ce roman d'Éric de Belleval est pour moi la descente aux enfers surnommée drame, horreur et vengeance pour trois jeunes personnes qui se laissent sombrer du côté du pire sans crier "Gare !"
Ce roman est aussi, pour ma part, un roman noir, qui jette un regard assez réaliste. Des membres d'un groupe de trois jeunes qui sont affligés de la perte de leur chef, mais qui vont apprendre que l'assassin qui est quelqu'un qui a de bons amis l'ont aidé à sortir de la détention. C'est alors, que les jeunes éprouvés par la perte de leur ami vont prendre en otage la famille de l'homme qui a tué leur chef.
Ce roman dépeint la descente aux enfers guidée par le goût de vengeance, sous les effets de la colère, de la peine et du manque de leur leader, ces trois jeunes qui vivront des moments difficiles. Un récit qui démontre bien la différence des classes sociales, des perceptions, des intérêts, des désirs, et des châtiments.
Un polar percutant par son réalisme et son rythme soutenu du début jusqu'à la fin. Éric de Belleval nous offre un suspense remarquable. Je vous recommande ce titre, si vous aimez un roman captivant avec une intrigue haletante bien menée par une plume riche. 

Résumé :
Marie-Jo cherchait des signes de vie sur le corps de Dédé, secouant son bras inerte puis martelant avec le front sa poitrine en essayant de le soulever par les revers de son blouson. Wally et Milou, à genoux près de lui, sentaient les larmes monter, le ciment de la vie soudain liquéfié et puant, un abîme s’ouvrir sous eux, et tout l’amour du monde disparaître pour toujours.
Après la mort accidentelle de leur chef, trois jeunes voyous convertissent leur désarroi en rage vengeresse. L’idée est simple : prendre le bourgeois assassin et sa femme en otage, et effacer la douleur écoeurante, la vie de misère, l’avenir impossible sans Dédé. Leur plan absurde aura des répercussions inattendues chez les amis des séquestrés, qui croient avoir tout à perdre, comme chez le sergent Brisebois, qui croit avoir tout à gagner…