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*Je tiens à remercier les Éditions du Septentrion pour ce service de presse*

-L'Année des Anglais: La Côte-du-Sud à l'heure de la Conquête 
-Gaston Deschênes 
-Les Éditions du Septentrion
-160 pages
-Beaux-livres, référence historique, Québec, les Britanniques, miliciens

*Les Éditions Septentrion*

*Gaston Deschênes, FB*

Le commentaire de Martine:
Dans cet ouvrage, Gaston Deschênes retrace la véracité des faits historiques qu'il nous partage concernant l'installation des Britanniques sur la côte-sud. Et que leur arrivée a ébranlé la population des régions de Kamouraska et Saint-Roch-des-Aulnaies qui a été les plus touchés, car ils ont détruit plusieurs bâtiments, conflits, pillages, batailles, etc.
On est en plein cœur des conflits où batailles entre les Français et les Anglais, ou la flotte britannique se regroupe au large de l'île d'Orléans et permet aux troupes de Monckton d'y débarquer. Mais, ce qui permit Monckton et ses hommes de faire d'autres débarquements afin de bombarder la ville de Québec. Cet affrontement a détruit beaucoup de constructions, telles que la cathédrale, une église, un collège surtout situé dans la basse ville. Que ce soit la bataille de Montmorency ou celle des Plaines chacune a fait des ravages immenses. De plus, cela a détruit des maisons, des récoltes, tuer ou blesser des soldats, des miliciens et surtout des résidents innocents de la région de Québec.
Un ouvrage très intéressant qui en est à sa quatrième édition, Gaston Deschênes met en lumière plusieurs embuscades, escarmouches, batailles qui ont touché les populations de Côte-Sud au moment où les Britanniques ont essayé d'assiéger la ville de Québec et de chasser les Français. C'est un moment fort de notre histoire qui est retracée. Un ouvrage magnifique de par la qualité des recherches, la présentation sous forme de beaux livres avec des images, des illustrations, de souvenirs qui permettent de souligner les ravages qu'à soulever ce conflit régional avec des répercussions immenses.
Un livre à lire et relire, un bel ouvrage à se procurer pour les gens qui aiment l'histoire.


Résumé :
Été 1759. L’armée britannique assiège Québec. De Pointe-Lévy, Monckton bombarde la ville. Campé sur la rive est de la rivière Montmorency, Wolfe cherche désespérément le moyen de faire bouger Montcalm, résolument retranché à Beauport. Il tente vainement de traverser la rivière le 31 juillet, commande des incursions du côté de Portneuf, soupèse différentes hypothèses, mais le temps passe, il est malade, ses adjoints le contestent, l’automne approche et il doit envisager la possibilité de lever le siège.
En juin, il a fait afficher un placard enjoignant les civils de demeurer à l’écart du conflit, mais cet avertissement n’a pas eu l’effet souhaité. Comme il l’écrit lui-même, «des vieillards de soixante-dix ans et des garçons de quinze ans postés à la lisière de la forêt font feu sur nos détachements, et tuent ou blessent nos hommes».
À la mi-juillet, Wolfe somme les habitants de rentrer tranquillement chez eux, sinon, «s’ils persistent à prendre les armes», il fera ravager leurs propriétés. C’est d’ailleurs ce qu’il avait prévu, en cas d’échec: détruire les récoltes, les maisons et le bétail, «expédier en Europe le plus grand nombre possible de Canadiens en ne laissant derrière [lui] que famine et désolation», bref, répéter ce que les nombreux Acadiens réfugiés dans la région de Québec et de Bellechasse ont sûrement raconté à leurs hôtes...
En août, pendant que le siège s’éternise, il fait raser Baie-Saint-Paul et La Malbaie, puis des paroisses de Lotbinière et toute la côte de Beaupré. Au tout début de septembre, il ordonne à ses troupes de choc d’aller ravager les riches fermes de la Côte-du-Sud, à l’est de Pointe-Lévy, à des dizaines de kilomètres du théâtre des opérations.
L’Année des Anglais raconte comment les habitants de la Côte-du-Sud ont vécu l’année 1759. Cachés «dans les profondeurs», ils ont vu les troupes débarquer à Kamouraska et à Saint-Thomas (Montmagny) le 9 septembre. Avec leurs faibles moyens, en l’absence des miliciens regroupés à Québec pour défendre la capitale, ils ont multiplié les embuscades dans l’espoir de ralentir les pillards et les incendiaires.

Tag(s) : #RÉFÉRENCE HISTORIQUE, #BEAUX-LIVRES, #QUÉBEC, #BRITANNIQUES, #MILICIEN, #QUÉBÉCOIS, #MARTINE L