*L'ENFANT QUI NE PARLAIT PAS* Marie Sellin* Éditions Librinova via Net Galley* par Carole Emery*

*Merci aux Éditions Librinova et Net Galley pour cette lecture en service de presse*

-L’enfant qui ne parlait pas
-Marie Sellin

-Éditions Librinova

-208 pages

-Essai, mutisme, acceptation de soi

*Éditions Librinova*

*Net Galley*

*Amazon FR***Amazon CA*

Le commentaire de Carole :
Nous sommes dans les années cinquante, Madeleine, une enfant non désirée, ses parents auraient tellement voulu avoir un garçon. Son père est Breton et fière de l'être, il est marin donc souvent absent, sa mère aime s’occuper de la terre et ignore complètement Madeleine. L’histoire est racontée par Madeleine, un long monologue plutôt triste. Elle nous explique ce qu’elle ressent, elle s’emmure dans un silence total, elle nous explique son angoisse et le grand vide intérieur qui l'habite. Son milieu de vie est dans le grenier avec ses poupées, à eux elle leur parle donc elle n'est pas muette. À l’école, Madeleine s’isole, pour elle l’école la malmène. Elle découvre le dictionnaire, Madeleine aime les mots et s’accapare de quelques-uns qu’elle essaie de comprendre. Elle est convaincue qu’une morte revivrait en elle, peut-être sa grand-mère. C’est une histoire troublante, d’une enfant qui est ignorée, qui ne parle pas ou peu et pourtant rien n’indique qu’elle aie une déficience. Elle aime le catéchisme, elle rêve de faire sa communion, elle va être enseignante bien qu’elle n’y trouve aucune passion, elle va se marier, tout ça pour dire qu’elle va suivre un cheminement normal de la vie. Je n’ai pas su détecter le sens de ce roman, il y a peu d’interaction, on sent que Madeleine souffre, mais peu de gens de son entourage semble s’en soucier. Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé ma lecture, mais je n’ai pas eu l’intérêt dont je m’attendais. 

Résumé :
Une troisième fille ! Pour le père de Madeleine c'est une grosse déception. Pour la mère c'est la fatalité.
Madeleine se réfugie dans le silence. Elle ne demande rien, elle ne pleure pas, elle est sage comme une image et personne ne s'en inquiète. À commencer par sa mère, que le silence n'a jamais effrayée, bien au contraire. Le silence est leur langue favorite, celle qui la relie inconsciemment à sa fille, une langue morte, pourrait-on dire.
Mais soudain, pour la petite Madeleine qui est si souvent au bord du précipice, les mots de la langue française vont devenir une véritable bouée de sauvetage. Elle est certaine que son identité réelle s'y cache. Plus elle grandit, plus se pose à son insu une question obsédante : sa mère aurait-elle enfoui en elle depuis toujours, sans le savoir, sans le vouloir, quelque chose d'essentiel ? Ce n'est pas vraiment un secret de famille. C'est bien plus grave, mais Madeleine en ressent de l'espoir…