*Je tiens les Éditions Déhache et Marika Daures pour ce service de presse*
-D'Est en Ouest
-Ludovic Mezey
-Éditions Déhache
-307 pages
-Récit autobiographique, famille, voyage littéraire, témoignages
Le commentaire de Martine :
Un récit qui retrace l'histoire de sa famille surtout en suivant son père qui a quitté Budapest pour aller vers la France. Un voyage littéraire entre Budapest et Cannes, en passant par Nancy, Paris, Strasbourg, etc. De 1956 jusqu'à aujourd'hui, l'histoire du père de Ludovic, György Mezey qui a tout quitté pour refaire sa vie dans sa nouvelle ville Nancy où naquit Ludovic au début des années 70.
Dix années de récolte de témoignage de son père, de sa mère, de son frère et de sa nourrice afin de dresser un portrait le plus honnête. Une alternance entre les témoignages et les réflexions de l'auteur sur le contenu. Un bel amalgame qui démontre tout le processus de cheminement de l'auteur afin de retracer ses origines et pouvoir transmettre à sa descendance son histoire.
L'histoire de cette famille démontre bien des thèmes que j'aime bien comme la résilience, la persévérance et la détermination. Je vous assure que comme toutes les sagas familiales, elle comporte des protagonistes attachants, dans leurs bons et leurs mauvais coups, tout ce qui agrémente la vie. J'ai passé un bon moment avec la famille de Ludovic, je vous le conseille.
Résumé :
Après une enfance marquée par la survie dans le ghetto juif de Budapest, puis une adolescence opprimée par le stalinisme, György Mezey décide de rejoindre la France « pour sa littérature et sa poésie ». De Strasbourg à Cannes, en passant par Paris et Nancy, il découvre le « luxe occidental », vit selon son bon plaisir et fait la connaissance d’Agnès, une Vosgienne pure souche. Cinquante ans plus tard, leur fils Ludovic reconstitue l’histoire rocambolesque de cette famille en donnant la parole à ses protagonistes : une manière d’assumer un héritage complexe avant de s’en émanciper, et, peut-être, transmettre à son tour le sien à ses contemporains.
« Avec les potes de mon quartier qui voulaient partir aussi, on s’est dit « on prend le train et on verra, mais il faut qu’on quitte ce putain de pays ; on ne reste pas ici, et puis c’est tout ». La décision n’a pas été longue à prendre ». Après une enfance marquée par la survie dans le ghetto juif de Budapest, puis une adolescence opprimée par le stalinisme, György Mezey décide de rejoindre la France « pour sa littérature et sa poésie ». De Strasbourg à Cannes, en passant par Paris et Nancy, il découvre le « luxe occidental », vit selon son bon plaisir et fait la connaissance d’Agnès, une Vosgienne pure souche. Cinquante ans plus tard, leur fils Ludovic reconstitue l’histoire rocambolesque de cette famille en donnant la parole à ses protagonistes : une manière d’assumer un héritage complexe avant de s’en émanciper, et, peut-être, transmettre à son tour le sien à ses contemporains.