*Merci à Évidence Éditions, pour ce service de presse*
- Le chant du Baïkal
- Sergueï Bonal
- Évidence Éditions, collection Clair Obscur
- 340 pages
- Roman noir, thriller, enquête, orphelinat, pédophilie
Le commentaire de Carole : ♥ COUP DE COEUR ♥
Un suspense qui m’a tenu en haleine du début à la fin. Des situations et des personnages dont nous ne pouvons douter du lien qui existe entre eux et pourtant ils ont tous passé leur enfance au même endroit. L’orphelinat de Saint-Pétersbourg qu’Albertovna dirige n’est pas un endroit où j’aurais aimé être. Elle est tortionnaire, elle aime punir les enfants et les envoyer derrière la porte rouge ou Babayaga prend soin d’eux. Anna, Guénadi et Igor sont maintenant adultes, ils étaient tous pensionnaire à l’orphelinat et par un pur hasard se retrouvent à Saint-Pétersbourg, soit en vacances ou pour le travail. Au même moment Ivan et Jeremiah, jeune novice dans leur métier, vont enquêter sur les derniers meurtres crapuleux qui viennent de se produire. Les victimes sont assassinées et pelées de leur peau comme une tomate, de plus un nom est inscrit dans leur dos. Ivan a un passé un peu trouble, il est bon enquêteur, mais aime un peu trop l’alcool, mais il tient à cette enquête, il cherche le lien qui réunit tous ces cadavres. Entre Igor qui recherche ses parents biologiques, Éléna qui disparaît et Anna qui reçoit des lettres de menaces nous avons plusieurs éléments qui maintiennent notre attention. L’intrigue est bien organisée, juste assez de détail pour nous guider habilement, parfois, on devine ce qui s’en vient, mais la surprise est de taille lors du dénouement final. L’auteur qui était pour moi inconnu m’a séduite, il nous fait découvrir la Russie et ses bâtiments sans toutefois y mettre trop l’accent. J’ai adoré chaque personnage dont le côté psychologique est bien décrit. Si vous aimez les thrillers, je vous recommande ce roman, vous ne vous ennuierez pas, je vous le promets.
Résumé :
Ivan Krauss, fonctionnaire de police à Saint-Pétersbourg, en proie à la mélancolie et la dépression, est chargé d’une enquête plus que surprenante. Un corps sauvagement mutilé est retrouvé sur le lac Baïkal.
Pour élucider ce mystère, Ivan va devoir renouer avec son passé.
Chacune de ses décisions le pousse inexorablement vers une vérité qu’il tente d’enterrer depuis trop longtemps.
Une chasse aux indices commence. Tout converge vers un même point : un vieil orphelinat abandonné. Chaque seconde compte, d’autant que l’assassin laisse volontairement des traces sur ses victimes : des prénoms gravés.