*SAINTE CHLOÉ DE L'AMOUR* Chloé Savoie-Bernard* T'AS LES LÈVRES DE QUI * Patricia Houle* Éditions l'Hexagone* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditions de l'Hexagone, spécialement à Véronique pour ce service de presse*

-Sainte Chloé de l'amour

-Chloé Savoie-Bernard

-T'as les lèvres de qui

-Patricia Houle

-Éditions de l'Hexagone

*Éditions de l'Hexagone*

*Chloé Savoie Bernard, FB*

*Patricia Houle, FB*

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-Sainte Chloé de l'amour

-Chloé Savoie-Bernard

-112 pages

-Poésie, désir, impudeur, figure au féminin

Le commentaire de Lynda :

J'ai toujours cru que la poésie pouvait être interprétée de différentes façons, de notre façon de voir les choses à travers les mots d'un poète et ce fut le cas avec cette lecture.
Le féminisme, la sexualité, le désir entre autres. Et puis la violence tout ça transparaît assez facilement à travers les mots de l'auteure.
Je me répète, mais je suis certaine, que chacune des personnes qui ouvrira ce petit recueil, y trouvera quelque chose, pour elle, et pourra y greffer une image, ou quelqu'un de son entourage.
Je ne connaissais pas Chloé Savoie-Bernard, mais je dois dire qu'elle écrit suffisamment bien pour m'avoir intéressé à de la poésie, ce qui est tout un exploit en soi.
Je vous recommande cette lecture, parfois des mots durs, mais tout au fond, en creusant un peu, on sent la joie et le bonheur de l'auteure, même, si ce qui a mené à ce recueil, ne m'a pas semblé toujours facile et rose ! 

Résumé :

mais il n'est rien qui puisse contenir les femmes amères
nos viscères sont bridés d'euphories dévastatrices
qui nous font roter quand elles remontent

L'autrice poursuit son exploration poétique du désir, de l'identité, du rapport à l'autre dans un recueil d'une impudeur ardente, et élégante. Dans des vers incarnés qui mettent la lecture sous tension, la réaction – genrée, raciste, sociale – continue de brutaliser l'intellect. Et cette fois, le désir d'élévation et la figure du féminin transcendé, pour le meilleur et pour le pire, entrent en scène.

-T'as les lèvres de qui

-Patricia Houle

-96 pages

-Poésie, contemplations, esthétisme, érotisme

Le commentaire de Lynda :

Ce recueil est vraiment une prise de conscience, sur bien des sujets.
Beaucoup de sujets viennent alimenter ce petit recueil, et ce que j'ai aimé, ce sont les petits bouts de chansons ici et là... Qui illustre bien le poème en question ?
Ça se passe chez nous, en ville ou pas, c'est un peu chacun de nous que l'on retrouve à travers ces vers de la poétesse.
La féminité dans toute sa force, une écriture imagée, qui nous permet d'imaginer tout simplement... Comme par exemple le boulevard Décarie.
Si vous aimez la poésie pas tout à fait conventionnel, vous allez aimer, j'en suis certaine. Un langage typique à l'auteure, une façon de voir qu'elle nous partage, et tout ça nous amène à une seule chose : nous faire réfléchir !
On sent vraiment à travers les mots, et les titres toute l'intensité que l'auteure dégage dans ces poèmes !

Résumé :

rencontre-moi boulevard Décarie sur la bande de gazon
qui annonce en surplomb l'autoroute des Laurentides

pour nous pencher vers les montagnes dynamitées qui
avalent la route ma boussole vers le nord

fille,
je vais tordre tes doigts

Dans une langue marquée par les idiomes et les emprunts, Patricia Houle livre des contemplations et des réminiscences grinçantes et émerveillées. Un recueil ambitieux, construit en couches successives, laboratoire de la maturation poétique, esthétique et érotique de la narratrice.