*SEUL CONTRE ELLE* Jessica Di Salvio* Éditions de Mortagne, collection Tabou* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditions de Mortagne, ainsi qu'à Christine de Communications Julie Lamoureux*

-Seul contre elle

-Jessica Di Salvio

-Éditions de Mortagne, collection Tabou, # 58

-304 pages

-Roman jeunes adultes, abus sexuel, agression

*Éditions de Mortagne*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Communications Julie Lamoureux*

*Jessica Di Salvio, FB*

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de cœur ♥

Encore une fois, un roman de la collection Tabou a été un gros coup de cœur pour moi !
Noam un adolescent, jeune adulte, est un gars solitaire, un amateur de jeu vidéo, pas beaucoup d'amis, et bien sûr pas de blonde non plus.
Mais il a l'œil sur une fille, Judith, sur laquelle il tripe quand même un peu.
Un soir, il se laisse convaincre par son ami Maxime, d'assister à une fête, alcool, drogues et filles seront au menu. Même s'il n'est pas trop fervent de ce type de fête, et un peu tanné de passer pour un bizarre, il décide de s'y rendre, mais cette soirée va changer sa vie, et pas pour le meilleur.
Un peu réchauffé, il accepte de suivre Judith dans une chambre, croyant avoir enfin la chance de se rapprocher d'elle.
Mais disons que le mot rapprochement ne signifie pas la même chose pour Judith que pour lui.
Judith ne comprend pas le mot non, ou arrête, et c'est de force qu'elle va obtenir ce qu'elle veut de Noam.
Sur l'avis de sa mère, l'adolescent va porter plainte à la police, contre Judith, mais c'est un peu contre tous les jeunes qu'il s'attaque.
C'est toute une panoplie d'émotions que Noam vivra, et pas que lui nous aussi. Il devient la risée de tous, tandis que Judith a gagné la sympathie de tous les jeunes. Une phrase qui revient continuellement, c'est qu'un homme ne peut pas être violé, encore moins par une fille qui l'attire. Mais ce n'est pas le cas, lui, qui voulait commencer une relation d'amour avec cette fille, fait face à une fille pour qui il représente un jeu sexuel et un petit trophée à ajouter à sa panoplie !
Noam est une garçon très attachant, et plus on avance dans la lecture plus on y est attaché. Par contre, puis-je me permettre de vous dire que j'ai détesté Judith, une chipie sans cœur et sans scrupule.
Des émotions à la pelle, de la tristesse, de la peine, du dégoût, de la colère, de la rage même contre la société qui ne traite pas du tout un garçon abusé, de la même façon qu'une fille abusée le serait.
Une fin qui m'a quand même fait du bien, une lecture qui se fait rapidement parce que l'on veut savoir ce qui arrivera. L'auteure a bien su se mettre dans la peau des jeunes, qu'ils soient du bon côté ou du mauvais, c'est réaliste, les personnages sont assez forts.
Quand c'est NON, que ce soit de la part d'une fille ou d'un garçon, il faut comprendre que c'est NON. Une lecture qui devrait être lue par tous, adolescents, jeunes adultes, et même adultes. Je vous recommande cette lecture à 100 %, un roman qui cadre bien dans cette magnifique collection, la collection Tabou.

Résumé :

« Je lui ai dit d'arrêter, mais elle a continué. Pourquoi? Pourquoi a-t-elle continué ? »

Solitaire de nature, Noam accepte l'invitation insistante de son meilleur ami à un party. Croyant avoir enfin une chance avec Judith, la fille sur laquelle il tripe, l'adolescent ne réalise pas tout de suite ce qui lui arrive… 

Jusqu'à ce qu'il comprenne la gravité du geste posé et que le mot « victime » fasse son chemin dans sa tête.

Lorsque les détails de l'agression se propagent sur les réseaux sociaux, certaines personnes affirment qu'il devrait s'estimer chanceux. Qu'on ne peut pas se faire violer par une fille qu'on trouve de son goût. Noam parviendra-t-il à prouver à tous qu'ils ont tort? Qu'érection ne rime pas nécessairement avec excitation ?

Le mythe voulant qu'une agression sexuelle vécue par un garçon soit physiologiquement impossible est tenace. Pourtant, au Québec seulement, un homme sur cinq déclare avoir été victime d'abus ou de viol, que ce soit de la part d'un homme ou d'une femme. Le consentement n'a pas de genre et non signifiera toujours NON.