*Merci aux à Gilles Paris National et les Éditions Favre pour ce service de presse*
-Doux comme le silence
- Une enquête d'Alice Ginier
-Raphaël Guillet
-Éditions Favre, via Gilles Paris National
-256 pages
-Polar, policier, enquête, tueur, cellulaire
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de cœur ♥
J'ai vraiment adoré ce roman. Un suspense qui nous tient bien accroché jusqu'à la fin.
Contrairement à d'autres romans policiers, on connaît le meurtrier dès le début. Victor Morand, un homme dans la soixantaine, qui vit seul, et qui a horreur du bruit, entre autres et surtout, les personnes qui parlent sur leur cellulaire, qui parlent d'une voix forte, sans se soucier qu'ils dérangent tout le monde.
Victor Morand, a décidé de partir en croisade, et il commettra son premier meurtre, le premier de plusieurs.
Alice Ginier, inspectrice fraîchement graduée, se retrouve assignée à cette enquête.
Elle devra avec l'aide de ses confrères, trouver qui est derrière ces crimes, et surtout pourquoi ?
Raphaël Guillet nous fait entrer dans la tête du tueur. Avant ces crimes, quand il les commet et après ses crimes. Pour lui, ce ne sont pas des crimes, au contraire, il aide la planète à se débarrasser de ces idiots qui sont les causes de la pollution sonore, en éliminant plusieurs de ces étourdis selon lui, se considérant comme un héros ou un sauveur.
Son erreur, il a voulu, que l'on parle de lui, il envoie donc une lettre à Noémie Clément, journaliste, où il lui décrit son combat, mais celle-ci ne réagit pas comme il aurait voulu. Qu'à cela ne tienne, elle l'aura voulu.
Toute la psychologie du tueur est disséquée, on entend ses méninges tourner et réfléchir, à la prochaine étape, on écoute ses excuses ou ses raisons pour tuer.
En même temps du côté de l'inspectrice Alice Ginier, l'enquête progresse pas à pas, mais le tueur a toujours une longueur d'avance sur la police.
En bref, je ne vous raconterais pas tout, mais je peux vous dire que ce polar, m'a bien tenu en haleine, pour arriver à une fin que je n'avais pas vu venir.
Victor Morand est le juge et l'exécuteur de ces personnes dont la seule faute, est d'avoir parlé sur leur cellulaire.
Un coup de cœur, pour ce roman qui m'a capté du tout début jusqu'à la fin et que je vous recommande, peut-être que vous ne regarderez plus votre cellulaire de la même façon, surtout quand vous êtes en public !
Un auteur que je ne connaissais pas, une belle découverte pour moi, et j'espère avoir l'occasion de le lire à nouveau, un de ces jours!
Résumé :
Alice ressentit une once de découragement mais se ressaisit aussitôt. Ce fantôme, ils finiraient par le trouver un jour. Tout le monde commet des erreurs. Sans doute en avait-il déjà fait, mais lesquelles ? Elle fut intriguée par la présence d’un livre de William Faulkner dans la voiture du jeune conducteur dont on venait de découvrir le corps. Par rapport au profil esquissé de la victime, cet écrivain ne semblait pas vraiment correspondre à ses lectures, pensa-t-elle. Le titre du roman résonna soudain de façon étrange au regard de l’affaire : « Le bruit et la fureur ».
Alice Ginier, jeune inspectrice, aurait préféré tomber sur un cas moins compliqué pour ses débuts à la brigade criminelle : l’individu qu’elle recherche tue des inconnus qui ont pour tort, à ses yeux, de parler fort en public au téléphone. Il suit discrètement ces causeurs impudiques lorsqu’ils sortent du bistrot ou des transports en commun. Puis il les réduit au silence, loin de tout témoin.
Dans cette affaire, Alice ne retrouve rien de ce qu’elle avait appris à l’École des sciences criminelles de Lausanne, pourtant réputée dans toute l’Europe. Elle va devoir comprendre les motivations et les failles du tueur pour espérer le débusquer. Elle aussi aime le silence car elle a grandi à la montagne. Elle a les pieds sur terre. Mais cette jeune femme sensible et révoltée ne sortira pas indemne de cette première enquête à la Police judiciaire.