*Merci aux Éditions Favre et Gilles Paris National pour ce service de presse*
-Violette au bois des fous
-Madeleine Melquiond
-Éditions Favre
-160 pages
-Roman, santé bien-être, humour, société
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de cœur ♥
Un tout petit roman qui se lit en un clin d'œil, mais qui est vraiment bien.
Violette, une vieille dame à la retraite, écrivaine, vit seule, et c'est une chose qu'elle a de la difficulté à accepter, pas d'enfant, pas d'ami. Elle décide donc d'en finir, avale une bouteille complète de médicaments... Mais elle rate son coup et se retrouve à l'hôpital, et suite à sa tentative, on décide de l'interner au bois des fous, un asile psychiatrique.
Oh, ça ne fait pas l'affaire de Violette.
Le bois des fous, est une résidence pour les troubles mentaux de toute sorte, et croyez-moi, toute une brochette de pensionnaire, mais les TS (tentative de suicide) y sont quand même nombreux et sont un peu considéré à part des autres.
Elle fera la connaissance de bien pire qu'elle, et les zigs comme on les appelle, ont toutes leurs histoires, certains de ses patients vont nous faire rire, mais les noms que l'on attribue à chacun d'eux également, comme Violette qui devient Poésie, c'est ainsi que l'on va la surnommer, et puis ce monsieur d'un certain âge, que l'on surnomme l'Artiste.
Madeleine Melquiond, fut une belle découverte pour moi, ce roman, qui parle quand même de troubles psychologiques de légers à plus sévères, est addictif et rempli d'un humour, parfois hilarant. J'ai passé un excellent moment accompagné de ces ''fous'' au Bois de fous, ils m'auront fait réfléchir, sourire, et même rire. Et Violette notre vieille dame, saura-t-elle trouver, auprès d'eux la motivation pour reprendre le dessus et reprendre sa vie en main ? Je ne vous le dirai pas... Il vous faudra lire ce petit bijou !
Résumé :
Un jour de septembre, Violette, journaliste à la retraite, n’a plus trouvé de sel à la vie. Seule dans sa maison de campagne, alors qu’elle s’était imaginée entourée d’enfants et de petits-enfants, elle a eu l’impulsion soudaine de disparaître en avalant des somnifères.
Mais la mort n’a pas voulu d’elle. Au terme d’un voyage picaresque dans une ambulance déglinguée, elle débarque dans un hôpital psychiatrique un peu isolé, édifié au milieu d’un bois : c’est le bois des fous.
En ce lieu à part, les internés ont adopté un sabir saugrenu qui les différencie du monde « normal » qu’ils vont tenter de réintégrer, un jour ou jamais, selon leur cas. Jadis instituteur, secrétaire ou commercial, ils sont tous momentanément ou indéfiniment des zigs affublés de surnoms hilarants dont ils gratifient aussi le personnel, ce qui favorise leur cohésion.
Cet univers cocasse sensibilise Violette à d’autres valeurs et merveilles de la vie. Elle remonte peu à peu des enfers et revient à la lumière, en méditant près d’un arbre.
L’épopée de Violette, inspirée par l’expérience de l’auteure mais qui pourrait aussi être celle de chacun d’entre nous à un moment de vertige, témoigne de la frontière ténue entre la santé mentale et l’accès de folie. Ce livre plein d’humour a aussi le mérite de nous raconter, sans jugement, la vie réelle de ceux dont le désespoir assumé frôle parfois l’art de vivre.