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*Merci à Interforum Canada spécialement à Céline Pelletier pour ce service de presse*
-Des vies volées
-Susan Allott
-Éditions Belfond Noir, distribué par Interforum Canada
-336 pages
-Thriller, disparitions, enfants
Le commentaire de Lynda :
Ce roman que je viens de terminer de lire nous plonge dans une atmosphère sombre, l'auteure nous fait découvrir un passé colonialiste peu glorieux.
Isla vit à Londres depuis plusieurs années, l'appel de son père, resté vivre à Sydney, va la décider à rentrer en Australie, ce dernier lui annonce qu'il est suspecté dans une affaire de disparition datant de 30 ans.
Il serait le dernier à avoir vu Mandy avant sa disparition, cette dernière vivait pourtant à l'époque avec son mari, policier dont une des missions était de retirer des enfants aborigènes à leurs familles avant de les confier à des institutions ou à des familles blanches.
Revenir au pays n'est pas chose aisée pour la jeune femme, il va lui falloir fouiller dans les souvenirs du passé pour découvrir ce qui est arrivé à cette voisine qui s'occupait si bien d'elle quand elle était petite.
Qu'est-il arrivé à Mandy ?
Le père d'Isla, a-t-il joué un rôle dans cette disparition ?
Susan Allott nous propose de suivre son histoire sur deux époques, en 1967 l'année de la disparition de Mandy et en 1997, où des accusations contre le père d'Isla son faites.
L'auteure a réussi à créer une atmosphère particulière, je me suis souvent retrouvé prise par une certaine émotion, certains passages prennent au ventre, les révélations qui nous sont faites m'ont permis d'ouvrir les yeux sur certains faits historiques qui m'étaient inconnus jusqu'à ce jour.
La personnalité des personnages est très bien travaillée, au fil des pages, on apprend à les connaître, à découvrir leurs failles, ce roman est très bien écrit, j'ai apprécié ma lecture.
Résumé :
Intense et noir, un premier roman qui rouvre les plaies d’un chapitre sombre de l’histoire australienne récente : le rapt d’enfants aborigènes organisé par l’État. Une rafale d’émotions brutes pour ce texte remarquable, en lice pour le prestigieux Dagger Award de la littérature à suspense britannique.
1997. Isla Green, Australienne de trente-cinq ans installée à Londres, est réveillée en pleine nuit par un appel de son père : ce dernier est suspecté dans une affaire de disparition vieille de trente ans. Il serait la dernière personne à avoir vu Mandy, leur voisine, ce jour de 1967.
Secouée par cette annonce et par les souvenirs que celle-ci fait remonter, Isla se décide à rentrer en Australie. Mais revenir au pays n’est pas simple pour la jeune femme, elle-même très fragilisée. Car, pour comprendre ce qui est réellement arrivé à Mandy, Isla va devoir affronter les fantômes du passé familial. Et aussi percer l’épais silence dans lequel cette petite communauté de la banlieue de Sydney s’est murée depuis des décennies.
Qu’est-il arrivé à Mandy ? Le père d’Isla a-t-il joué un rôle dans cette disparition ? À mesure qu’elle fouille le destin funeste de sa voisine, ce sont tous les tabous du passé colonial australien qui apparaissent aux yeux d’Isla…