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*Je tiens à remercier Net Galley et Les Éditions du Masque pour ce service de presse*
-Juste un garçon
-Elena Varvello
-Les Éditions du Masque
-208 pages
-Thriller, policier, famille, garçon, silence, mystère
Le commentaire de Martine :
Je dois, dès le départ, vous aviser que j'ai dû m'adapter à la plume de l'auteure, Elena Varvello a décidé de changer d'époque d'un paragraphe à l'autre sans le spécifier. Après m'être adapté à la forme de l’écriture, j'ai profité au maximum de ma lecture.
Ce récit relate une histoire de famille que personne n'aimerait vivre, un drame familial qui sème l'incompréhension entre les membres de famille. La mère Sara qui aime son fils silencieux et étrange plus que tout, malgré les actes qu'il peut poser et délaisse par le fait même le reste de la famille. Pietro, le paternel qui est un père qui désire être près des siens, tout en n'étant pas là. Les enfants devenus adultes, Amélia qui croit avoir la famille parfaite formée par elle, son mari et ses enfants, tandis que pour Angela, c'est tout le contraire alcoolique et seul. Le drame qu'ils ont vécu, cette famille en aura des répercussions sur des dizaines d'années et les consume. Dans cette famille qui semblait être normale, tout sera chamboulé et laissera cette mère ravagée de tristesse, le père hanté par les reproches et deux filles qui sont affectées et meurtries.
Un roman qui est percutant, addictif et avec une sensibilité remarquable, on ressent au cœur de notre lecture toute la culpabilité qui habite au sein de cette famille. Au fil des années, on comprend que c'est un énorme secret qui leur pèse depuis des années. Elena Varvello a une belle plume poétique par moments, les personnages sont marquants, intéressants et attachants et son intrigue qui se déroule sur plusieurs années, un drame s'est produit et les effets se répercutent sur des années. Une belle lecture qui m'a vraiment touché, un récit qui m'a plu et que je vous recommande.
Résumé :
Pietro et Sara ont deux filles, Amelia et Angela, et un fils. Ensemble, ils forment une famille normale, en apparence heureuse, même si le petit dernier a toujours été discret : un bébé qui ne pleure pas, un enfant silencieux. Et, à présent, un adolescent aussi gentil et souriant que mystérieux et solitaire.
Cette année-là, à l’approche de l’été, la tranquillité de leur petite ville est perturbée. Quelqu’un s’est introduit dans plusieurs maisons, volant des objets sans valeur : une assiette, une photo, un tournevis.
Une rumeur commence à circuler, mais personne n’y croit. Jusqu’à ce que le phénomène se reproduise et que, cette fois, une famille soit séquestrée.
Vingt ans après le drame, Juste un garçon nous plonge au cœur d’une famille qui se raconte par le vide, l’absence d’un fils.