*LE CLAN DES CANADIENS* Bernadette Potier* Éditions Jets d'Encre* par Nathalie Courchesne*

*Merci aux Éditions Jets d’Encre pour m'avoir donné l'opportunité de lire ce très bon roman en service de presse*

-Le clan des Canadiens
-Bernadette Potier
-Éditions Jets d’Encre
-344 pages
-Policier, enquêtes, crime

*Éditions Jets d'Encre*

*Amazon FR***Amazon CA*

Le commentaire de Nathalie : 
On retrouve dans ce roman, Dan Valoni et Marina Vallonge, les deux héros de son premier roman, Un cri sur le parking. Mais les histoires ne se suivent pas soignez sans crainte.
Cette fois-ci, le lieutenant Valoni sera confronté à une enquête longue et complexe.
Durant toute l’enquête, il sera aidé par ses fidèles collègues, mais aussi par l’inspecteur Alpha (détective privé) et l’homme à la chemise rouge.
Tout commence par la découverte du corps d’un homme dans la soixantaine découvert au bord d’un étang attaché à un bloc de béton à l’aide d’une corde rouge, plus tard, on découvre, sur une ferme, des poulets empoisonnés, une pharmacie incendiée au cocktail Molotov, deux cadavres s’y rajoutent sans oublier le trafic de datura, une fleur qui devient une drogue. L’enquête les mènera, à chacune de leur découverte, vers les deux mêmes familles. Les Duchesne et les cousins Martin. Pour comprendre tous les liens de ses drames, Dan et ses collègues doivent remonter jusqu’au printemps 1968 ou un autre drame est survenu. Mais l’enquête à l’époque avait été bâclée. Qui sont les trois victimes que l’on retrouve à 20 ans sur une photo laissée sur une des scènes de crimes et surtout pourquoi ? Qui sont exactement les sœurs Duchesne qui semblent en savoir beaucoup plus qu’elles en disent et que vient faire dans cette enquête l’oncle canadien et ce fameux journaliste qui en sait beaucoup au goût de Dan ? Comment le lieutenant Dan Valoni arrivera-t-il à tout démêler les indices, le vrai du faux, comment savoir qui dit vrai dans cette famille tissée serrée, comme on dit ici au Québec ? Avec de l’aide souvent inattendu, mais toujours bienvenu et de la patience. Car Valenti malgré ses 23 ans est un très bon lieutenant qui aime son métier et qui le fait bien et avec respect.
Encore une fois, je me suis régalé avec cette histoire. L’auteure nous entraîne dans une enquête qui s’avère longue et périlleuse avec un voyage dans le passé. Une plume fluide, rapide et captivante. Les personnages sont tous plus différents les uns des autres, mais forment un tout parfait pour cette histoire. Une histoire de famille, de vengeance, d’un océan à l’autre, mais où la mémoire n’oublie jamais.
Il ne faut pas oublier que la vengeance est un plat qui se mange froid.  

Résumé :
Septembre 2006, Marenne, petite ville du Vaucluse. Un homme aux cheveux grisonnants est étendu sur le dos, sans vie, au bord d’un étang.
Ses bras sont disposés en croix, ses jambes sont attachées au niveau des chevilles. Une corde d’environ trois mètres est nouée autour de sa taille et fixée à un bloc de béton par un anneau métallique. À l’autre bout de la ville, des poulets sont empoisonnés par un drôle de cocktail chimique, tandis qu’une pharmacie est incendiée après le jet d’un cocktail Molotov.
Trois affaires bien différentes... a priori. Et pourtant ! Au fil de leur enquête, le lieutenant Dan Valoni et ses collègues font d’étranges découvertes. Et si tout était lié ? Mais alors, qui se cache derrière ces crimes ? Et surtout : quelle est sa motivation ?