*ROUGE AVRIL* Sylvain Lemay et André St-Georges* Éditions Mécanique Générale, Productions Somme Toute* par Martine Lévesque*

*Je tiens à remercier Les Éditions Mécanique Générale et Les Productions Somme Toute pour ce service de presse*

-Rouge avril
-Sylvain Lemay
-André St-Georges, illustrateur
-Les Éditions Mécanique Générale
-272 pages
-Bande dessinée, grève étudiante, écrivain, projet, soulèvement populaire

*Éditions Mécanique Générale*

*Sylvain Lemay, auteur, FB*

*André St-Georges, illustrateur, FB*

*Productions Somme Toute*

Le commentaire de Martine :
Cette bande dessinée inspirée de la grève étudiante de 2012, où un professeur de littérature, Réal Petit, qui approche de la quarantaine rêve de publier un premier roman, mais il n'arrive pas à terminer le manuscrit. Lors d'une visite à la libraire, il rencontre un ancien étudiant qui est maintenant à l'université en cursus de bande destinée, c'est alors que Réal lui demande s'il veut mettre en bande dessinée son roman. C'est de ces prémices que débute l'intrigue de ce récit qui met en parallèle le printemps érable de 2012 et un synopsis d'un roman policier inachevé.
L'histoire se déroule à Gatineau, l'auteur et l'illustrateur, nous démontrent des lieux historiques et importants de la région. Cette lecture ouvre à une réflexion sur le système éducatif, les revendications, les émeutes, les intérêts personnels, le bien commun, la politique, l'identité, la répression et les soulèvements populaires. Les illustrations de la bande dessinée sont sobres, mais elles soutiennent bien le dénouement et l'intrigue.
C'est un agréable moment de lecture qui m'a permis de faire un voyage régional et historique, un bond de quelques années. Une belle découverte, je vais surveiller les autres ouvrages que publiera ce duo auteur-illustrateur. 

Résumé :
La quête d’écriture d’un professeur de littérature en crise existentielle pendant la grève étudiante de 2012
Professeur de littérature au Cégep approchant la quarantaine, Réal Petit se promet bien de publier bientôt son premier roman. Il ne reste qu’à en terminer l’écriture. Mais une rencontre avec un de ses anciens étudiants maintenant inscrit à la formation en bande dessinée à l’Université lui donne une idée…
Et s’il transformait son roman en BD ? Ne serait-il pas meilleur scénariste que romancier ? Ne serait-il pas plus facile de laisser quelqu’un d’autre terminer l’œuvre ? Plonger dans ce projet lui permettrait d’oublier les lettres anonymes qu’il reçoit au collège. Après tout, ce n’est pas vrai qu’il a couché avec une étudiante. Et il n’a pas plagié son mémoire de maîtrise, non plus.
Ah, si les étudiants de l’Outaouais pouvaient rejoindre le mouvement de grève qui se met en place en ce printemps 2012… il pourrait peut-être se changer les idées ?
Rouge avril : une suite sans en être une de la précédente BD du duo, Pour en finir avec novembre (Mécanique générale, 2010), avec le printemps érable qui rejoint la crise d’Octobre.