*LE SILENCE DU PASSÉ* Francine Laviolette* Les Éditeurs Réunis* par Lynda Massicotte*

*Merci aux Éditeurs Réunis, spécialement à Julie, pour ce service de presse*

-Le silence du passé
-Francine Laviolette
-Les Éditeurs Réunis
-360 pages
-Roman historique, saga familiale, destin, deuil, vérité

*Les Éditeurs Réunis*

*Amazon FR***Amazon CA*

*Francine Laviolette, FB*

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Ce roman je l’ai tout simplement dévoré, j’ai tout adoré de cette lecture, l’époque, les personnages et définitivement l’histoire.
Le roman commence tristement avec l’annonce de la mort du conjoint de la fille aînée des Cardins, Clémence, qui se retrouve veuve, toute jeune avec 3 jeunes enfants.
Mais la famille se serre les coudes et elle va retomber sur ses pieds.
Et puis l’autre fille, la cadette, Fleurette, ma préférée en passant, qui est mariée à Philippe, et qui désespère d’avoir un enfant.
C’est le quotidien de cette famille que nous allons vivre. Les parents Émilienne et Rosaire, tout simplement de merveilleux personnages, attachants et que l’on voudrait tous avoir dans nos familles.
La vie a ses aléas, le bonheur est bien présent, mais il ne faut pas oublier que le quotidien comprend aussi sa part de petits malheurs. Maladie, décès, accidents, mésentente, et derrière tout ça, l'ombre de la guerre.
Nous passons du temps également avec les belles-familles, la famille de Philippe entre autres, dont le père a un sale caractère, mais la vie se chargera de le ramener à de meilleures intentions envers les siens.
À travers tout ça, suivez-moi, on s’en va au magasin général, typique de ces villages des années 50, sans oublier la potineuse du village qui prend un grand plaisir à colporter les nouvelles, vraies ou fausses, elle ne se gêne pas du tout.
Je m’en voudrais de ne pas vous parler de l’amitié entre Fleurette et son amie d’enfance Rita, oh, Rita ne l’a pas facile, de jeunes enfants, un mari volage, des hauts et des bas dans l’amitié de ces deux jeunes femmes.
Bref, c’est la vie à Sainte-Anne-de-la-Rive que nous allons vivre avec tout ce beau monde.
Mais derrière tout ça, il y a aussi un mystère, Émilienne, dont la mère est décédée à sa naissance, en laissant également une autre fille, et le père, qui a abandonné ses deux filles... Émilienne ne l’a jamais connu, mais elle n’abandonne pas l’espoir de le retrouver un jour…et surtout de comprendre!
Voilà, cette histoire vous fera passer pas toute une gamme d’émotions. La famille au premier plan, l’amitié, l’adoption, l’amour, le deuil, les naissances. Je peux vous dire qu’à quelques reprises les larmes ont coulé, les émotions étant vraiment fortes.
L’écriture de l’auteure est vraiment formidable, à certains moments, on se croirait en train de visionner une série à la télévision, tellement les descriptions sont précises, bien imagées, l’auteure nous offre une panoplie de personnages bien réels, chacun avec leurs forces et leurs faiblesses.
Quand on tourne la dernière page, on a tout simplement pas envie de les quitter. Un gros coup de cœur, et je me souviendrai longtemps des Cardin ! Merci Francine Laviolette, pour ce merveilleux moment de lecture!

Résumé :
Sainte-Anne-de-la-Rive, 1948. Établis depuis vingt ans dans un charmant petit village en bordure du fleuve Saint-Laurent, Émilienne Cardin et son mari Rosaire coulent des jours paisibles. Rien ne laissait présager que le destin les frapperait en cette veille de Noël qui s’annonçait joyeuse et animée: leur fille aînée, Clémence, apprend la mort tragique de son mari, la laissant seule avec trois enfants en bas âge.
À leurs inquiétudes se greffera bientôt la mélancolie de Fleurette, la cadette, qui voit mois après mois fondre ses espoirs de fonder une famille, alors qu’elle et son époux tentent désespérément de concevoir un enfant.
Ainsi absorbée par les problèmes personnels de ses filles, Émilienne avait mis de côté son désir d’élucider le mystère de la disparition de ses parents, survenue le jour même de sa naissance, la laissant orpheline. Mais quelques années plus tard, la quarantaine bien entamée, l’appel de la vérité se fera impérieux, et elle tentera enfin de faire renaître l’espoir, si légitime, de percer ce silence trop longtemps prisonnier du passé.