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*Je tiens à remercier les Éditions Tête Première et Les Productions Somme Toute pour ce service de presse*
-Les morcèlements
-Mélanie Boilard
-Les Éditions Tête Première
-168 pages
-Essai, premier roman, femme tourmentée, anxiété, psychose
Le commentaire de Martine :
Ce récit nous présente un voyage dans l'esprit féminin, un esprit tortueux d'une femme angoissée, elle nous dépeint les effets de l'anxiété sur elle, dans sa vie, dans son corps et dans son esprit. Gabrielle, la narratrice, est une femme tourmentée qui manque d'attention, elle ne s'est jamais sentie désirée de ses parents, elle pense que sa sœur Zoé a réussi à combler toutes les attentes de leurs parents. Elle vit tellement de distorsions que cela afflige même son état général et physique.
Les morcèlements, est un premier roman percutant, difficile à lire, car c'est le portrait d'une femme complexe. Une jeune femme avec un côté attachant et un côté rébarbatif. Gabrielle peut montrer un peu la fragilité, la sensibilité et la peur au ventre, tout autant que de l'aridité et de l'ingratitude, puisque l'anxiété lui embrouillait les perceptions qu'elle ressentait.
Mélanie Boilard offre un roman intéressant, qui dégage une sensibilité, elle dépeint un esprit en état psychotique avec toutes ses confusions. Un bon roman qui nous sensibilise aux différents méandres de la pensée humaine, d'une fragilité et sensibilité que portent noirceur et lumière. Et c'est dans cette luminosité que naît l'espérance de retrouver la tranquillité de l'esprit afin de se retrouver et d'aller de l'avant.
Un bon moment de lecture, un premier roman qui promet, je vous le conseille.
Résumé :
Comment appartenir au monde si on ne sait que détonner dans l’espace ?
Gabrielle regarde son ventre gonfler avec effroi. Chaque jour sa peau s’étire un peu plus. Pourtant, personne ne remarque sa silhouette nouvelle. Comment s’en étonner ? Les contours de son existence sont flous. Jamais ses parents ne lui portent attention ; un album de bébé vide devient la preuve ultime qu’ils ont toujours voulu l’annihiler.
Les morcèlements traite d’une angoisse si grande qu’elle brouille les perceptions, d’une terreur si vaste que le corps se fige, craquèle, risque à tout moment de se fragmenter. Comment appartenir au monde si on ne sait que détonner dans l’espace ?